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Morgan, Jacques de [Mitarb.]
Fouilles a Dahchour: 1894 - 1895 — Wien, 1903

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https://doi.org/10.11588/diglit.4189#0035
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26

FOUILLES A DAHCHOUR.

Conclusions sur les mastabas de l'ancien empire à Dahchour.

Les mastabas de l'ancien empire que les fouilles de 1894—r895 ont mis à jour à Dahchour
diffèrent de ceux découverts autrefois dans la nécropole de Saqqarah, mais se rapprochent bien
plus de ceux qui avoisinent, à Gizèh, les tombeaux de Khefren et de Mycerinus. Ce fait n'a d'ail-
leurs rien de surprenant, car les tombes de Dahchour et celles de Gizèh sont à peu de chose près
de la même époque, tandis que les mastabas de Saqqarah sont moins anciens de plusieurs siècles.

Dans ses fouilles, Mariette avait rencontré plus de tombeaux de la Ve et de la vie dynastie
que de monuments antérieurs. Les plus anciens mastabas de Saqqarah étaient presque tous faits
de briques et construits sur des plans analogues à ceux de Dahchour. Seuls les monuments plus
récents présentent un plan plus compliqué et des dimensions plus grandes. Les salles bâties en
pierre sont très ornées et le puits débouche dans les appartements. C'est qu'à partir de la Ve dynastie
les usages funéraires semblent s'être modifiés dans la nécropole memphite. Les chambres de la
chapelle funéraire prennent une plus grande importance, elles occupent tout le massif de maçon-
nerie qui devient un véritable temple.

Qu'ils soient construits en pierres1 ou en briques, les mastabas de Dahchour, contemporains
du roi Snéfrou, présentent tous des plans analogues. Ils se composent d'un massif rectangulaire de
maçonnerie dont les longues faces sont orientées environ du nord au sud. C'est au milieu de cette
construction que débouchent les puits.

Les stèles sont placées à l'extérieur et tournées vers l'orient. Parfois elles demeurent en plein
air, parfois aussi (et plus souvent même) on a construit devant elles une ou plusieurs petites
chambres, afin de les protéger contre les intempéries.

Tel est le but primitif des couloirs et des chambres qui conduisent aux stèles. Il est aisé de
s'en rendre compte en examinant avec soin les plans de plusieurs des mastabas, dans lesquels les
murailles des appartements ne font pas corps avec le massif principal.

De là à construire en même temps les deux parties du tombeau il n'y a qu'un pas : il fut de
suite franchi et beaucoup de tombeaux nous en donnent la preuve. Ainsi vint aux architectes égyp-
tiens l'idée de construire au-dessus des sépultures de véritables temples, dans lesquels la stèle et
parfois la statue du défunt occupaient la place d'honneur.

Dans les mastabas les plus anciens nous ne voyons pas ces chambres spéciales destinées aux
offrandes qui, plus tard, occupent une place si importante dans les monuments funéraires. Les pro-
visions nécessaires au double du défunt étaient, lors des funérailles, déposées avec lui dans son
caveau. Celles que la piété des parents apportait longtemps après l'ensevelissement étaient mises
sur la table de pierre ou de briques placée devant sa stèle.

Nous ne rencontrons pas non plus de canopes, ni de locaux spéciaux pour placer les entrailles
du mort. Cet usage semble ne s'être introduit que pendant le moyen empire.

Le serdâb au contraire, chambre fermée où demeurait la statue du mort entouré des images
de ses serviteurs et de ses parents, tenait une place importante dans les monuments les plus anciens.
Il était toujours situé derrière la stèle près du puits où reposait le mort. Cet usage commun à toutes
les époques de l'ancien empire disparut avec les premières dynasties, car nous voyons à la xne dy-
nastie le Ka du roi Hor reposant dans son Naos près du sarcophage lui-même, au milieu des
offrandes et des objets nécessaires à la seconde vie du prince.

1. Cf. Fouilles à Dahchour en 1894. Mastabas de l'ancien empire.

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