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Morgan, Jacques de [Mitarb.]
Fouilles a Dahchour: 1894 - 1895 — Wien, 1903

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https://doi.org/10.11588/diglit.4189#0037
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28

FOUILLES A DAHCHOUR.

PYRAMIDE D'AMENEMHAT IL

On voyait autrefois, à Dahchour, à mi-chemin environ, entre les deux pyramides de briques,
sur la lisière du désert, un amas de débris de calcaire blanc, de grès et de granité que jadis Lepsius
avait porté sur sa carte de la nécropole memphite sous la rubrique «Pyramide n° li». A l'est de
cette butte, dont la couleur blanche tranchait sur le jaune doré des sables du désert, étaient deux
longues bandes de sable parallèles et parfaitement rectilignes, dans lesquelles un œil exercé eût
reconnu au premier abord les traces de murailles en partie exploitées par les indigènes habitant
les villages voisins.

Ces deux murailles bordaient une avenue jadis dallée, semblable à celle que nous voyons à
l'est des monuments funéraires d'Usertesen III et d'Amenemhat III. Cette rue aboutissait d'un côté
à la vallée du Nil, de l'autre à l'édifice qui s'élevait autrefois sur l'emplacement de la butte blanche
et dont les fragments couvrent le sol.

Autour de l'amas principal de débris se trouvaient d'autres traces de murailles, et, à l'est, des
monticules plus petits et irréguliers, parmi lesquels les morceaux de granit et de grès étaient bien
plus abondants que partout ailleurs.

Autour de cet ensemble d'éclats de pierres blanches, le désert reprenait son horizontalité, avec
ses sables fins, entremêlés de cailloux roulés. Jamais, à la première inspection, il n'eût été possible
de croire que sous cette régularité apparente des sables se cachaient un grand nombre de tom-
beaux d'une importance scientifique considérable.

Au sud-est de la butte principale, et à 200 mètres d'elle environ, se voyaient de nombreuses
taches blanches, des restes de monuments jadis détruits, dont les pierres usées par le passage con-
tinuel des sables semblaient être les derniers vestiges.

Puis reprenait le désert avec ses collines rondes, ses vallons et ses plateaux réguliers, sans
aucune trace apparente de monuments jusqu'aux premières constructions de la pyramide méri-
dionale de briques.

Tel était l'aspect du plateau quand, conduisant mes travaux autour de la pyramide d'Amen-
emhat III, je parcourais à cheval le plateau pour me rendre à mes chantiers ou revenir à ma maison.
Cent fois je me suis arrêté près de cette butte mystérieuse, j'en ai examiné les moindres détails.
J'étais alors tenté d'y mettre des ouvriers, tant j'attachais d'importance à ces ruines informes. Mais
les travaux près des deux autres pyramides absorbaient entièrement mes ressources comme mon
attention. Je remis donc à la campagne de fouilles de 1894—95 ce qui n'avait pu être réalisé au
printemps de 1894.

L'étude préalable du terrain pour le choix des points d'attaque est longue et minutieuse : il est



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