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Mulot, François Valentin; Ludwig [Honoree]; David, François Anne [Ill.]
Le Museum De Florence Ou Collection Des Pierres Gravées, Statues, Médailles et Peintures: Qui se trouvent à Florence, principalement dans le Cabinet du Grand Duc de Toscane; Dédié & présenté à Monsieur, Frère du Roi (Band 1): Pierres Antiques — Paris: David, 1787

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https://doi.org/10.11588/diglit.75293#0048
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3$ LE MUSEUM
MARCIANE AUGUSTE.
N°. VI, Sur cette Cornaline , Marciane, fœur de Trajan porte un collier de perles
que l'on pouvoit regarder comme un fymbole de fes vertus. Cette Princeflë
avoit perdu fon époux avant que fon frère montât fur le trône, & fon élé-
vation ne la fit pas renoncer à la viduité. Retirée dans le Palais elle y paffa
fes jours avec Plotine, Vivant avec elle dans l'union & la concorde la plus
parfaite, elle obtint auffi de Pline des éloges. Le Sénat lui décerna le titre
d'Augufte & la mit après fa mort au nombre des Divinités.
Planche XII I.
MATIDIE AUGUST E.
N9. I. L'Hifioire ne fournit aucune lumière fur la vie de Matidie, nièce de Trajan.
Elle porta à Rome les cendres de fon oncle qu'Adrien lui confia ainfi qu'à Plo-
tine & à Tatien ; elle eft eft mère de Sabine, époufe d'Adrien & de Matidie,
qui devint tante maternelle d'Antonin. Revêtue par le Sénat du titre d'Augufie,
elle fut auffi déifiée après fa mort. Son portrait eft gravé fur cette Cornaline.
MATIDIE AUGUSTE, FILLE DE MATIDIE.
N°. IL Une autre Cornaline nous offre le portrait bien plus rare de la Matidie, fille
de celle dont nous venons de parler, nièce de Marciane & fœur de Sabine
époufe d'Adrien. Les anciennes inferiptions nous apprennent qu'elle eut le
titre d'Augufte. Comme on ne connoît aucune médaille de cette Princeflë ,
plufieurs Sçavans ont penfé que notre Pierre pouvoit fort bien ne repré-
fenter que Matidie fa mère , & ils croyent même avoir le droit d'appuyer
leur opinion fur la reflëmblance des traits , fur l'arrangement des cheveux &
l'ornement de la tête qui dans les deux fe trouvent être, pour ainfi dire, les
mêmes ; mais plus on examine ces deux ouvrages , plus on les compare
avec les médailles de la mère , moins il nous femble que l'on doive
confondre ces deux Princeffes : nous laiffons nos Lenteurs juges de notre
conje&ure.
ANTINOU S,
N°.V & VI. La difpofition des gravures de nos Pierres nous force de parler de l'objet
des plaifirs honteux & criminels d'Adrien avant de parler de cet Empereur
lui-même. Faut-il que des monumens précieux nous rappellent de femblables
 
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