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Mulot, François Valentin; David, François Anne [Ill.]; Ludwig [Gefeierte Pers.]
Le Museum De Florence Ou Collection Des Pierres Gravées, Statues, Médailles et Peintures: Qui se trouvent à Florence, principalement dans le Cabinet du Grand Duc de Toscane; Dédié & présenté à Monsieur, Frère du Roi (Band 1): Pierres Antiques — Paris: David, 1787

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https://doi.org/10.11588/diglit.75293#0091
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DE FLORENCE. 8i
Quirinus fignife Dieu de la Fille, ^ Quirites , habitans, citoyens: il veut
que ce nom ne foit qu'une traduction littérale de celui de Malcarthe ou de
Mélicarte , que portoit Hercule chez lés Tyriens, &, comme ce furnom de
Quirinus étoit auffi donné à Janus, il conclue qu'il eft hors de doute que
Romuius ne fut le Soleil regardé comme divinité tutélaire de Rome , ainfi
qu'il étoit celui de la plûpart des Villes anciennes.
L'Agathe mêlée de Calcédoine qui fuit offre le portrait de C. Céfar Caligula, N°. If.
le front ceint d'une couronne de laurier. On peut voir ce que nous avons
dit de ce Prince, page 14 de ce Volume.
Sur la Cornaline N°. III, on voit l'Empereur Claude & Agrippine, dont N°. III.
nous avons déjà parlé, pag. 1^ & 18.
La Prime d'Emeraude du N°. IV repréfente Claude-Céfar &: Antonie Næ.IV.
Augufle, gravés avec beaucoup d'art.
Planche XXIX.
Le Camée N°. I, fait d'un Onyx d'une grandeur remarquable préfente en N°.I.
regard les têtes de Néron & de Poppea. Nous avons donné l'abrégé de leur vie
criminelle pag. 19,21, 22 & 23 de ce Volume.
On peut, pages §i, 52 & 53, confulter ce que nous avons dit fur l'Empereur n°. II.
Commode 8t Crifpine fon époufe, dont la Cornaline N°. Il offre, en regard,,
les têtes précieufement faites.
Le portrait de Plautille, fille de Plautien Conful, l'un des Romains les N®. III.
plus riches, fe voit fur le Jafpe rouge N°. III. L'élévation de cette femme fut la
caufe de fa perte. Quoiqu'époufe de Caracalla , jamais elle ne partagea fa
table ni fon lit. Sévère, qui avoit fait ce mariage, ne pouvoit foupçonner la
haine de fon fils pour la fille opulente de ion favori. Les dépenfes énormes
qu'il fit en cette occafion font une preuve du plaifir qu'il reflentoit en for-
mant cette union qu'il regardoit comme avantageufe , & il faut avouer que
les richeffes immenfes, dont Plautille rendoit maître Caracalla , auroient dû
lui mériter au moins de meilleurs traitemens de la part de fon époux. Elles
étoient fi con fidérables, que les cadeaux feuls en bijoux, ornemens & équi-
pages, nous dit fon Hiftorien, eurent été fuffifans pour cinquante Impéra-
trices. Les dédains de Caracalla portèrent Plautille à fe dédommager ailleurs
des privations que lui faifoit éprouver fon époux, & fa conduite devint
publiquement feandaleufe ; mais elle en fut punie par l'exil le plus dut
Tomel. L
 
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