Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 127 —

dans les premiers jours de mars 1885. Elève de J. Jacquand, Gallard-
Lepinay était le peintre en titre du ministère de la Marine. On con-
naît de lui plusieurs tableaux rappelant les manœuvres navales de
l'escadre de la Manche à l'occasion du voyage du président de la
République à Cherbourg, et Y Escadre cuirassée de la Manche en rade
du Havre (1877). — H. J.

Lançon (Auguste), dessinateur, aquafortiste et peintre d'animaux, né
à Saint-Claude /Jura), est mort, dans les premiers jours d'avril, à
Paris, 68, rue Vandamme. Il a collaboré à de nombreuses publications
illustrées et s'est fait remarquer principalement par ses lions et ses
tigres. On a vu de lui, au Salon de i885, Tigres dévorant un chevreuil.
— H. J.

Saint-Étienne (Louis-Francisc-Hippolyte Bessodes de Roquefeuil
de), peintre de paysages, graveur à l'eau-forte et aquarelliste, né à
Montpellier en 1824, est mort le 20 avril dans la même ville. Élève
de M. Jules Laurens, il prit part aux Salons de Paris de 1857 à i863.
Depuis cette date, ayant continuellement vécu à Montpellier, la
Société artistique de l'Hérault reçut de lui des œuvres de mérite pour
chacune des expositions dont elle prit l'initiative. — H. J.

Gill (André), caricaturiste, né à Paris le 17 octobre 1840, est mort
à Charenton le ior mai 1885. Elève de Leloir et de l'École des Beaux-
Arts, Gill, dont le vrai nom était Louis-Alexandre Gosset de Guines,
a collaboré à un grand nombre de journaux illustrés. Sa dernière
œuvre, envoyée au Salon de 1882, avait pour titre Le Fou. C'est le
2 mai de cette même année, le lendemain du vernissage, qu'il fallut
conduire Gill à Charenton, où il n'a pas recouvré la raison. — H. J.

Borione (Guillaume-Marie, dit William), peintre de portraits, né à
Sablons (Isère) le 8 février 1817, est mort à Paris le i5 mai i885. Il
entra à l'École des Beaux-Arts le 1er octobre 1840 et reçut les leçons
de Victor Orsel et de Ingres. Sa vogue comme portraitiste fut grande
sous le second empire. Il vit poser dans son atelier un nombre consi-
dérable de personnages officiels, d'après lesquels il exécuta des pastels
assez recherchés. Un pastel de Borione, représentant Charlotte Cor-
day, est au Musée de peinture d'Angers. — H. J.

Steinheil (Louis-Charles-Auguste), peintre d'histoire et verrier, né
à Strasbourg le 26 juillet 1814, est mort à Paris le 17 mai i885. Élève
de David d'Angers et de Henri Decaisne, il était entré à l'École des
Beaux-Arts le 5 octobre i833. Ses peintures murales à Limoges,
Amiens, Bayonne, Pau, Strasbourg et à Notre-Dame de Paris ne sont
pas moins connues que ses remarquables verrières de la Sainte-Cha-
pelle, du grand séminaire de Nantes, de Saint-Éloi de Dunkerque,
etc. L'érudition archéologique de Steinheil l'avait placé au premier
rang parmi les artistes appelés à veiller sur les monuments de notre
architecture nationale. — H. J.
 
Annotationen