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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Marmoria, Albert de La: Lettre
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0014

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I. TEMPLE DE GOZO.

religieuses des Phéniciens et des monuments de l'art qui s'y
rapportent, des détails exacts sur un monument que tout m'en-
gage à attribuer à ces premiers colons de la Méditerranée.

La planche première est composée de deux coupes réduites
d'après les calques des dessins de M. Busuttil; j'y aijoint d'autres
coupes et des dessins qui m'appartiennent en partie , et j'ai été
assez heureux pour que M. le chevalier Palaggi, dont les talents
comme peintre et comme architecte vous sont probablement
aussi connus que sa passion pour les antiquités, ait bien voulu
m'aider de ses conseils, et mettre le comble à sa complaisance
en dessinant lui-même à la plume les profils de cette même
planche.

La seconde renferme le plan de la Giganteja , levé par M. Bu-
suttil, avec quelques corrections de nia part ; j'y ai joint celui
du même monument tiré du voyage d'Houël, afin de le pré-
senter tel qu'il était à la fin de l'autre siècle; et enfin vous
trouverez sur la même planche une vue et un plan d'une autre
antiquité de Malte, que j'ai pris dans une excursion en cette île.

La forme sous laquelle paraît se présenter l'ensemble de la
Giganteja est celle qu'offrirait à peu près la réunion de deux
demi-ellipses assez irrégulières et d'inégale grandeur, accolées
l'une à l'autre du côté de leur section ou corde. Celle des deux
parties qui renferme les deux temples (1) est la mieux conservée;
il paraît cependant , d'après le dessin d'Houël, que vers le flanc
nord, il y avait encore de son temps une enceinte circulaire, un
véritable Temenos, qui a disparu depuis sous la main destructrice
del homme, et dont il est actuellement à peu près impossible de
suivre la trace à travers les nombreux murs modernes élevés en
ce lieu, et destinés à clore les possessions rurales.

Le mur circulaire qui ceintles deux tesn pies, suitsans interrup-
tion tout lelongde l'arc, et en forme le contour extérieur, tan-
dis qu'un autre mur en ligne à peu près droite, figurant ici la

(1) Je pense qu'il est superflu de justifier cette expression ; caria simple inspec-
tion des dessins et la moindre connaissance en architecture ancienne suffisent pour
lever toute espèce de doute sur la nature de cet édifice, et pour y faire reconnaître
un édifice sacré.
 
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