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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Marmoria, Albert de La: Lettre
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0036

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26 i. temple de gozo.

est la figure d'un guerrier armé de pied en cap, prêt à frapper
de sa lance en marchant; au-dessous de son bouclier est un astre
à six rayons, et à l'exergue TAYATTON.

Il est beaucoup plus naturel de voir dans cet astre à six rayons
une planète qu'un soleil : si cette planète devait être Mars, nous
aurions une association de Mars avec la Lune, et une idée plutôt
grecque que phénicienne; ce qui, au reste, s'accorderait assez
avec !a fabrique grecque de La médaille, et avec son inscription
en caractères grecs. Cette étoile pourrait aussi être prise pour
Saturne; le guerrier deviendrait alors un Moloch, auquel l'idée
de cette planète était associée; mais il n'y aurait non plus rien
de forcé à regarder cet astre comme la planète Vénus, et la
figure du guerrier armé et prêt à frapper, comme une répé-
tition de la même divinité guerrière déjà figurée sur l'autre face
de celte médaille.

Nous savons qu'en Chypre et ailleurs Vénus était représentée
avec les caractères de la virilité, et qu'à Cythère elle était armée :
« On voit à Cythère un temple de Vénus-Uranie, qui passe
» pour le plus ancien et le plus célèbre de tous les temples que
» Vénus ait dans la Grèce; la statue de la déesse la représente
» armée, a Pausan. Lacon.,1. III, c. 23.

Mais à quoi bon recourir au revers de la médaille de Gozo,
lorsque sa face nous indique clairement une divinité guerrière
posée sur un croissant, que tout annonce avoir été la patrone
de l'île? II est donc raisonnable de penser que si le temple de
Gaulos possédait une statue de sa divinité tutélaire , cette statue
devait être posée dans un endroit convenable de l'édifice, et
qu'elle devait y être représentée armée, à l'imitation de la Vénus-
Uranie de Cythère, soit Cœlestls, soit A star té, mais asso-
ciée à la lune, et empreinte d'un cachet oriental.

Après ces considérations, qui paraîtront peut-être hasardées,
et que je ne donne au reste que comme des conjectures , je
passe à la description du second temple B.

Celui-ci étant fait à l'imitation du premier, que nous venons
de décrire, il est superflu d'entrer dans de nouveaux détails sur
sa forme et sur la distribution de ses parties : on n'y voit ao
 
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