Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

DOI Artikel:
Orioli, F.: Lettre
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0051

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
II. LETTRE H M. ED. GERHARD. 41

ques passages de l'ancien chroniqueur Iuzzo de Covelluzzo, mais
sans indication plus précise (1). Heureusement l'inspection
des lieux supplée au silence des autorités compétentes, ou à
leur insuffisance. Elle m'a fait connaître depuis long-temps que
les ruines très considérables de cette ville subsistent encore
dans la localité qu'Annius indique; et précisément à un demi-
mille de Viterbe, entre la grotte de Riello, le torrent Arcione et
les bains modernes (2). Ici ce sont les yeux mêmes qui nous
instruisent. Il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre au
genre de conviction qu'ils amènent. Mais un nouveau trait de
lumière m'a été fourni par le Chronicon Farfense deMuratori (3),
là où à Tannée 883 il dit de l'abbé Sicbardus : . . . Et cuidam
viro presbytero concessit res curn piscinis V adlinum macerandum
in Decano ; et de Excleto ( A^sculeto ) in casale Surinœ ; et
■vineam de Riello , et terrain in Placune, et pratum super rivum
ad pensionem reddendam annualem solidi unius in curte nostra

V iterbiensi.

En effet, en lisant attentivement ce passage, et tout ce qui
le précède, on voit bien d'abord qu'il s'agit ici du territoire de
Viterbe, mais on voit aussi que le casale Surinœ, c'est-à-dire,
dans le langage de ce siècle, la ferme "de Surina (sans doute
Surina Nova, telle qu'elle était alors ) , est nommé avec la
■vinea de Riello, le terrain in Placane, une prairie super rivum,
et des réservoirs d'eau pour le rouissage in Decano. Donc il est
tout simple de concevoir que tous ces lieux se trouvent con-

quelques modernes ont voulu voir le Fanum Voltumnœ, lieu de réunion des douze
villessouveraines de l'ancienneEtrurie , n'est quela S. Maria in Vollurnoàc quelques
anciennes caries. On peut seulement déduire de celte dénomination qu'autrefois un
temple de Vertumnus existait là où plus tard on fît Vecclesia Sanctœ Mariœ.

(1) Ce chroniqueur existe en manuscrit dans les Archives de Viterbe. Je n'ai pas
ici les quelques mots qu'il dit à propos des deux anciennes villes de Sorrena et de
Musarna, autre ville inconnue dans la latinité classique, et qu'on croit avoir existé
là où maintenant est Cortiliano.

(2) Les ruines dont je parle sont nombreuses et évidentes, surtout sur la
petite colline appartenant à MM. Ciofî, et du côté opposé, entre celte colline et

Y Arcione.

(5) Scriptores rerum italicarum, tom. I, pag, 2, col» 59iî.
 
Annotationen