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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Orioli, F.: Lettre
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0058

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48 II, LETTRE A M. ED. GERHARD.

que l'aqueduc de Mummius commençait près du couvent de
Gradi, à l'endroitqui fut appelé jadis fundus Anionianus, et plus
XàXiXcollis Quintianus ; il faut ajouter quece mêtneaqueduc se di-
rigeaitensuite versla ville moderne de Montefiascone, qu'il passait
à peu près à droite de la grande route actuelle; qu'il rencon-
trait, et suivait, pendant une certaine partie de sa longueur, la
via Ferentiensis dont je parlais tout à l'heure ; qu'il la séparait
des terres marécageuses continués , connues alors sous le
nom caractéristique de Scirpianum Pistraniœ lepidœ ; il faut
enfin conclure queVaqua Vigetiana se réunissait à la via Cassia
en même temps, et au même endroit que la route de Ferentum ,
et venait terminer son cours sur des terrains appartenant à
Mummius.

Je répète qu'à cette époque reculée, Viterbe n'existait pas. A
sa place, là où est aujourd'hui la cathédrale, s'élevait alors le
fanum Bercidis, transformé sous les empereurs chrétiens, après
Théodose le grand, en ecclesia. sanctiLaurentii, comme je l'ai dit
plus haut à l'occasion des actes des martyrs Valentinus et Hilarius.
Mais si Viterbe n'était point encore bâti, Surrina-Nova existait
depuis long-temps dans la localité des bains modernes, où elle s'est
maintenue jusqu'à ce qu'elle fut ruinée au sixième siècle par les
hordes barbares qui ravagèrent alors en tout sens la Tuscia su-
burbicaria et les environs de Rome. Un siècle plus tard, Sarrina
n'étaitplus, etlesLombards,quipoussèrentjusque làleurs incur-
sions du côté du duché Pvomain, jugèrent à propos de se fortifier
sur cette frontière en bâtissant le castrum V'terbii autour àeX eccle-
sia sancti Laurentii. L'état de ruine et d'abandon où se trouvait
la -villa Calvisiana, et le détournement des eaux de l'aqueduc
de Mummius vers Sorrina, ont donc précédé le 6e siècle, et
doivent être placées à peu près entre le 4e et le 5e.

Il est assez probable que les Surrinenses Novenses, après la
destruction de leur patrie, se sont transportés ailleurs pour se ré-
fugier,comme on le faisait alors, dans un lieu plus sur, et se mettre
à l'abri des dangers d'une nouvelle invasion. Ainsi je suis porté
à croire que le Soriano ySurianum ou Syrïanum de la basse lati-
nité) où l'abbé Marini par une conjecture heureuse seulement à
 
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