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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Aphrodite Colias
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0094

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8i IV. APHRODITE COLIAS.

vous des déesses portant le nom de Colias, de Coloenis ou de
Colotis, nous rencontrons la mer ou des étangs.

En troisième lieu, Athéné aussi se présente sur plus d'un
monument comme obstétrice (1) ; à Athènes, elle était ho-
norée sous le nom de Sciras (2). L'Athéné Sciras, en effet,
bien différente de l'Athéné Parthénos, paraît avoir été aussi
bien que l'Aphrodite Colias, la protectrice des courtisanes(3).
Pour confirmer ce caractère, propre aux déesses Coliades, il
nous suffit de rappeler le surnom de Pandémos donné à l'A-
phrodite de cette localité. Nous comprenons donc aussi pour-
quoi chez les Lampsacéniens Priape est fils de Dionysos et
& Aphrodite (4). Le nom de Coiotés, d'ailleurs, appartient à
Bacchus(5), comme celui de Colias à Vémis.

Ainsi, d'un côté, nous avons trouvé par le voisinage des
deux temples de Pan et d'Aphrodite, le dieu Pan ithyphallique
comme époux de notre Vénus; de l'autre, nous avons vu cette

M. Raoul Rochelte (Notice sur quelques médailles de la Bactriane, p. 10, noie) ne
veut pas admettre que ce nom soit dérivé de celui de Priape ; cependant nous sommes
amené à faire ce rapprochement, cette Arlémis Priapiné ne pouvant être autre que
l'Anaïtis (Strab., XI. p. 332) dont les fêtes étaient très licencieuses. — Cf. le culte
de l'Artémis Corythallia (Lobeck, Aglaopham., p. 1086, sqq.). Dans plusieurs cas,
l'Artémis vierge est transformée en déesse génératrice comme à Ephèse. Je me con-
tente de citer un seul monument, c'est l'Artémis Eginèa de ma collection que j'ai
publiée dans les Annales de l'Institut archéologique [Mon. inèd., I, pl. xiv, A) ; sur
cet emblème en argent, Artémis figure entre deux boucs itbyphalliques. On com-
prend parla les rapports qui doivent exister entre une telle Diane et l'Aphrodite
imvpkyi* desÉléens. (Paus., VI, 2S, 2 ; Plutarch. in Tltes., 18.) Or, l'Artémis Égi-
néa est femme de Posidon Hippius (Paus., III, 14, 2), comme Démèter la Noire à
Phigalie ( Paus. , VIII ,42,2), ou comme notre Vénus Salacia. ( Serv. ad Virg.
Mn., I, 720.)

(1) Sur deux plaques en or représentant la naissance de Raccbus. (Descript. du
cab. Durand, n° 2163 et 2166.) Minerve remplit le rôle d'obstétrice auprès d'Augé.
(Duc de Luynes, Eludes numismat., p. 50.) Elle remplit le même rôle à la naissance
d'Artémis. (Àristîd. àp. Spanbeim, ad Callimach., p. 186.)

(2) Les joueurs xu§«7Tat' et les courtisanes Tropvat se réunissaient dans l'endroit
nommé Sciros. (Steph. Byzant. v. Sxi'po;.)

(3) Voy. Panofka, Bull., 1832, p. 71.

(4) Paus., IX, 31,2; Slepb. Byzant. v. Aapn^axoç.

(K) Suid. v. KuluTïiç. ô àuxaXaS'uT-/); xcti ô Acovu<jo;. Cf. le temple de Bacchus
Colonale à Sparte. (Paus., III, 15, 5; Athen., XIII, p. 875, D. ) Les Sicyoniens
 
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