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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Aphrodite Colias
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0107

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IV. APHRODITE COLIAS. • 97

les monuments attiques ne nous ont présenté cette déesse que
sous la forme de mère des Génétyllides, se confondant, en
quelque sorte, avec la Déinèter Colias ; le poisson ne paraît pas sur
les médailles d'Athènes, dans les mains ou à côté de la déesse. 11
f aut donc comparer la figure de la plaque d'or avec celle d'une
Vénus, dans une peinture de Pompéi, où cette déesse est repré-
sentée assise sur un rocher et tenant une ligne à la main avec la-
quelle elle pêche dans un étang; en face est placé Eros(l). Parmi
les dieux pêcheurs Glaueus occupe le premier rang (2); il était
honoré d'un culte particulier à Anthédon , en Béotie (3). Dans
la ville d'Aegiae, en Laconie, il y avait un étang nommé l'étang
de Neptune (i); sur ses bords existait un temple avec la statue
du dieu. Personne n'ose prendre des poissons dans cet étang,
dit Pausanias, car un homme y ayant péché, fut changé en ce
poisson nommé aXisuç , le pécheur. Evidemment c'est ici la
même fable que celle d'Anthédon, relative à Glaueus. Parmi les
déesses qui se jettent dans la mer se trouvent Derceto, à Asca-
lon (S), Britomàrtis, en Crète (6), Aréthuse, dans l'île d'Itha-
que (7), Scylla(8), Ino (9). Halia (10), Aphrodite même (11),

(1) Mus. Borbonico, II, tav. 18.

(2) Philostrat. Itnag., 11.13; Tzetz. ad Lycophr. Cassandr., 734.

(3) Paus., IX, 22, G. Nérée aussi , amoureux d'Athéné, se précipite du haut du
rocher de Leucade, et s'embarrasse dans les filets d'un pêcheur (Ptolem. Hephaest.,
VII)comme la Dictynne ou Britomàrtis des Cretois. (Paus., II, 30, 3.)

(4) Paus. , 111. 21 , S. EvtcôG* Ictti u.ïv \ifiVYi xocXovp.£V7j Iloa-Eccîcovoi; ' suri Se

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âhé<x ytvt'aQai Xe'yovzti; si; àv0pw7rou. Plutarch. de Solert. Anlm., t. X, p. 72, Reiske.
O' SI (IxQvç) xotiovfitvoç àlitvç yvwpcp-og fort izoXkoTç, xai Sia ro É'pyovaÙTw ye'yovt tov-
vop.a. — Cf. Pompilus, changé dans un poisson homonyme de la famille des pclami-
des. (Apoll. Rhod. ap. Athen., VI, p. 283, E.)

(5) Diodor. Sicul., II, 4.

(6) Paus., II, 50, 3.

(7) Euslath. ad Odyss., N , p. 1746.

(8) Serv. ad Virg. Mn., III, 420.

(9) Apollod., J1I, 4, 3.

(10) Diodor. Sicul., V, 3o.

(11; Piolem. Hephaest., VII. Vénus, après la mort d'Adonis, ayant retrouvé son
corps, le porta dans le temple d'Apollon Erithius à Argé, ville de Cypre. Apollon ,
pour l'aire oublier à Vénus son amour pour Adonis, la mena sur le rocher de Leucade,
q'où elle se précipita dans la mer. Cf. Serv. aâVirg. Mn., III, 279. Adonis est

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