Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]: Nouvelles annales (1.1836)

lf)4 VIII. VÉNUS ORIENTALE ANDROGYNE.

» répand une lumière si intense, que Ton croirait le temple
» (vaoç) éclairé par plusieurs lampes. Le jour, son éclat est plus

» faible; mais il conserve encore une partie de ses feux..... (1)»

On le voit donc, la déesse de Syrie, dans cette curieuse des-
cription, reçoit ce tri pie caractère qui appartient à l'ancienne
Vénus assyrienne : reine du ciel, elle est à la fois Vénus, Ju-
non, Minerve, Diane et la Lune; reine de la terre, elle porte
les emblèmes de Rhéa; maîtresse souveraine des destinées hu-
maines et reine des enfers , elle réunit les attributs de JNémésis
et ceux des trois Parques. Mais les observations que m'a suggé-
rées l'image multiforme gravée sur la base de notre cône n'é-
tablissent-elles pas entre celle-ci et l'image également multi-
forme de la déesse de Syrie, des analogies, des similitudes
mêmes , qui nous font apercevoir dans chacun de ces deux
monuments un même système théologique, un même principe
de composition synthétique sous le rapport de l'art, et enfin
une même divinité, à cette différence près, que, plus ancien
d'origine, le type de la représentation figurée qui est sous nos
yeux (2) reproduit la Vénus assyrienne avec les signes et les
attributs distinctif's de l'un et de l'autre sexe? Je réserve pour
un autre mémoire quelques observations qui me permettront
de revenir sur le caractère propre au type de chacun des deux

(i) << Efviîoôîv $s ô vy^o; oùx ànlôoi; Eori, à)Xà iv avt<3 ^aXau.o; aWoç, -KiTTol-firai .
» câo^oq xaï le, toûtcv o)cyy)..... iv Se tÔj0£ (3a),a'p.co) sî'arat Ta sosa, y7Te Hpvj, xa! tov

m aÙTO! Ai'a iôvToc Sf'/ftco oùvofiaft xAvÇouat. ckutfm Si ^pv<7£ot' te s'en, xoci ap.tpa É'Çov-
» rat ' à)Àà Tr,v pÈv rfpvjv ).£OVT£ç tpépovai ' ô Sï ravpota-i itptÇtTCU, xoà S?,t<x to p.Èv
» toO Àto; oiya.lfj.ot., iç A t'a 7ravra opyj, xat xirpaïriv, xat st't/otTa, xat ?Spw ' xoà pitv ovSt
» ifiAwv aW.cos £.;xaa-£iç. H Se H or, axo-ne'ov-i roi ■nolveiSéa, uoptp-/)'v ix^pavés! ■ xat Ta
» p.£V $upL7ravTa k-zptxei io'yto Hpv) ea-\ ' £X£! ^£ Pf xa' A'QrjvatYîç, xat A'ypoatTï); , xa}
» 2£).Yîvaiy)ç, xat Pf»)£(i *qtî Ap-ê'fAfîoç, xa! ne^f'atoç, xat Moip/wv ■ ;(£tpt ^
» £"£p'p crxT/iTTpov fj(ffl T? £TÎP'P û£ a-paxTov " xai iirt tv; xEcpa^vj àxrrvaç t£ tfoplu , xa}
» •Jtùpyov, xoà x£0-tov, Toi piovVY)V TY]V OvpavtV/v xoa-f/.£ovcri ' £xtoo-0e <JÈ ot^puiyo; t£ àÀ),oç
» Trfpixî'aTai, xci Xi'Ooi xapTa ttoJ.vte/.eVç.. ..... î.t'Qav iiù Tyj x£tpa/yî tpop/ci , Au^vtç xa-

» i/tTai, ovvoaa cîÈ o!tov ipyov cvivTv^t'/j . àno tovtou iv vuxti a/Aaç ttoW.ov àTïo),a'a-
» ■jrtTat, <jtto Se ol xoà ô V7y>s oora;, oîov vïto av^voio-!, <pa£tv£~at . iv Touf'pv) cîÈ to jjie'v

s (ftyyoi àoôtvûc . t^tyjv d£ ?^£t xa'pTa iTvpto'ÎEa..... » De Dca ùxr. , § ."ïî, 52 ;

Lehmann.

"(a) Pl. IV, n» 1.