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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Lajard, Felix: Mémoire sur une représentation figurée de la vénus orientale androgyne
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0221

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VIII. VÉNUS ORIENTALE ANDROGYNE. 211

leurs. C'est donc, pour le remarquer en passant, une source
précieuse et féconde d'instruction que l'étude comparée des
antiquités figurées et des épithètes ou des surnoms qui furent
consacrés aux divinités du paganisme. Je n'hésite pas à ajouter
que, lorsque, interrogeant à la fois les langues, les textes et les
monuments figurés de l'Orient et de l'Occident, on aura re-
trouvé les diverses acceptions primitives de chaque symhole ou
attribut, une pareille étude conduira infailliblement à des ré-
sultats plus nombreux, plus importants, qu'en général les phi-
lologues et même les archéologues ne paraissent encore portés
à le supposer.

Félix LAJARD.

ADDITIONS

AU MÉMOIRE PRECEDENT.

L'impression de mon Mémoire sur une représentation figurée
delà Vénus orientale androgyne était achevée, lorsque je me
suis aperçu qu'en parlant (ci-dessus, pag. 198) des rapports de
Vénus avec Junon-Lucine et avec Diane-Lutine, j'avais omis de
rappeler l'épithète ou le surnom de Xuxaiva, qui est décerné à
Aphrodite dans un hymne orphique (1). Le sens de cette
épithète a beaucoup embarrassé les commentateurs : il devient
facile à saisir au moyen des divers rapprochements que m'a
permis de faire (p. 197 et 198) la pierre lumineuse appelée
lujyiç, qui, à Hiérapolis , était placée sur la tête de la déesse

(i) Orph. Hymn. LUI, v. li ; éd. Hermann,
 
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