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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Letronne, ...: Papyrus grec du Musée Royal: contenant une plainte en violation de séputure
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0286

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276 x. papyrus gBEC

tel que Aïo^copco, Atovucriw, Aioootw, ou tout autre commençant
par un A. Les lettres III n font partie du mot wmrap^ï] ou îir-
rapyw, et les lettres du commencement de la deuxième lisme
conservent la trace évidente des mots £tc' avopôv. L'expression
wnrap^v] ètc' àv^pwv est un titre honorifique de la cour des Pto«
lémées qu'on retrouve dans d'autres papyrus. (Pop. Taurin. I.
p. 1, 1. 15), ainsi que riyep.wv s-'àv^pcov (/V*p. Tdur'.H, 1.2).

La signification pre'cise de ce titre n'est pas encore connue.
Notre savant Peyron pense qu'ici av&peç désigne un corps par-
ticulier de soldats dont ces officiers étaient censés les chefs
(p. 75), et qu'on aurait appelés hommes par excellence. Cette
conjecture ne me satisfait'pas pleinement. Il me semble que le
titre d'hommes, donné à un seul corps de l'armée, à l'exclusion
du reste, aurait été un fort mauvais compliment à faire aux au-
tres. Etaient-ils donc composés de femmes, pour la force et le
courage ? Je ne sais pas s'il y aurait au monde armée qui sup-
portât long-temps une pareille désignation. Il me vient une au-
tre explication que voici.

Ce titre n'aurait-il pas tiré son origine de l'usage des jeux pu-
blics qui se célébraient dans la ville toute grecque d'Alexandrie,
comme dans les autres villes grecques? Et en effet, nous voyons
qu'un des principaux édifices d'Alexandrie était un très beau gym-
nase (Strab. xvu, 795); Strabon cite encore le grand cirque, ap-
pelé Hippodrome, où se célébraient des jeux équestres. Or, les
combattants admis dans les jeux gymniques étaient, comme
on sait, divisés en trois classes : les enfants (iweî&eç), les jeunes
gens (e'<f7)êoi ou àysveiot), et les hommes (ayopEç). Au nombre
des exercices auxquels ces derniers selivraient, il devait y enavoir
& équestres, sous la conduite d'officiers choisis qui prenaient
alors le titre dHinrapYai I—' âvopôv, titre qu'ils conservaient plus
tard; et, dans le reste de leur carrière, ils le cumulaient avec
d'autres titres indiquant, soit des distinctions honorifiques, soit
des fonctions actives. C'est ainsi que nous trouvons d'autres
titres joints à celui-là; par exemple : àpyt<JwixaTO(pula^ x,al i%~
7ûxp-/7iç èV àvf^pwv rçat imçccvriç tou IlaOup'/rou (Pap. Taur. 11,1.2).
 
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