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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Letronne, ...: Papyrus grec du Musée Royal: contenant une plainte en violation de séputure
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0292

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282 x.papyuus guec

tombeaux de Thèbes qui se trouvent avoir été déjà violés, lors-
que les voyageurs européens les découvrent, l'ont été dans
l'antiquité même, sous la domination grecque et romaine. On
pourrait même s'étonner qu'il y en ait encore un si grand nom-
bre qui ont échappé à toute violation.

Mais indépendamment des bijoux des morts, les voleurs
pouvaient être tentés aussi par les effets qu'on y déposait,
comme les statuettes, les vases et autres ustensiles trouvés par
M. Passalaqua, dans le tombeau qu'il a découvert (Passai. Catal.
p. 122 et suiv.), probablement aussi les ustensiles plus précieux
qui devaient servir aux cérémonies funéraires, aux liturgies que
les cholchytes y célébraient. Je pense que c'est ce qu'Osoroëris
désigne par le mot mviskoi, qui termine la ligne 16, dans cette
phrase très difficile à lire, et dont je crois la leçon certaine <z7?t\-
v£y*/.avTO $1 ôjaqu a èxu[y/a]vov iX7CY)f)Êt;(ï[/.évôç è)t[ët thcvtzkoc. La le-
çon est fondée sur cette phrase du grand papyrus de Turin, âXkà
y.al vexpoùç <x.t:-/]os.igijÂvoi Tuyyavoucyiv evTaOOa (p. 2, 1. 19), sur
quoi l'on peut voir l'explication de M. Peyron (p. 102). Le mot
ï'KiTÙ.cc désigne en général les effets mobiliers d'une maison, et
est déjà employé en ce sens, dans un des papyrus de Turin
(XI, 1. 19).

Les effets enlevés montaient à la somme de dix talents de
cuivre; elle était peut-être plus forte; car, après le chiffre I (10),
il reste de l'espace pour une autre lettre numérique rainsi lin-
certitude est presque du simple au double (10 à 19). D'après
l'évaluation donnée du talent de cuivre (Récompense promise,
etc., p. 14) à 70 francs de notre monnaie, la somme pourrait
aller de 700 à 1330 francs , ce qui est considérable pour le
mobilier d'un seul tombeau; mais peut-être était-ce le plus
considérable , et celui où l'on avait déposé les ustensiles ser-
vant à plusieurs des autres tombeaux que possédait Osoroëris.

deuxième grief.

Lign. 18-21. — Les morts dépouillés, les ustensiles enlevés,
ce n'est pas encore là tout le malheur que déplore Osoroëris.
 
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