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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Letronne, ...: Papyrus grec du Musée Royal: contenant une plainte en violation de séputure
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0294

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284

X. PAPYRUS GREC

§ III. Noms des spoliateurs.

Après l'exposé de ces griefs, vient la conclusion de la plainte»
Au commencement, Osoroëris a désigné les voleurs par le
mot !Ftvéç Ici, ils sont trois, Poéris, un autre (dont je ne lis pas
bien le nom), et le frère de celui-ci Phtonis.

A la ligne 2 2.—Après aire! oùv, viennent les deux lettres Û7r,
puis une lacune de deux ou trois lettres , et la lettre co. Je
soupçonne le mot û-rcayco; ce verbe signifie souvent intenter une
action en justice contre quelqu'un ; il est ordinairement trans-
itif, suivi de -'accusatif ; ici, il sera neutre, ÛTOxyeiv JtaTct tivoç.
La leçon est douteuse: mais le sens est assez clair.

Le second nom qui termine la ligne 23 offre les lettres KA
AHCNA0TP, qui nous cachent un nom égyptien, comme les
deux autres Poéris et Phtonis. Ainsi, le plaignant et les délin-
quants sont tous Egyptiens.

Osoroëris demande à l'archiphylacite de les traduire devant
lui, à^ko «voocaXeîv airrouç eTÙfaéj. Après à£iQ , il faudrait le pro-
nom g£, qui, en effet, est ordinairement exprimé en pareil cas;
mais il n'y a pas de place : àva vient immédiatement après àJ&S-.
Gela ne doit pas embarrasser ; le pronom est souvent sous-en-
tendu après cc^tto, comme après <paévV)Tai ; ainsi a£iouf/,ev, £<xv
<patv/)Tai, cuvTaçat, [Papyr. taur. VI, VII) ; dans la lettre d'Ar-
maïs (Pap.reg. n° 38), <^io à£wo, Irai crùv toiç Geoîç xai ty) g?)
Tuy-/i ex. Oavaxou a'êmùpçLi, sav (paiwirai, cuvra^ai jt. t. X. , et dans
celle du Thrace Amadocus (n° 39), âçiû oùv , eàv «paiwirai, cruv-
xa^at /». t. X., et ailleurs.

La leçon ava/caXsTv est peu distincte; je n'en vois cependant
pas qui convienne mieux aux traits que l'on peut discerner:
c'est d'abord le nom propre en pareil cas; ainsi 8io àvcota-
Xecra^evouç àùxov s-avayx/xcat /,. t. 1. [Pap. taur. VIII, 84-85).

Lig. 26. —La fin est certaine, quoique peu distincte, ic,
£7Ticrx,é(|(ect)ç, après examen, rappelle l'emploi ordinaire dans ces
papyrus, du verbe STttWCYiVreo'ôai, avec le même sens, celui
 
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