Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

DOI Artikel:
Extrait du rapport de M. Texier
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0303

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
DE M. l'EXIKK. 293

cette ville, qui appartient à la Pamphylie, était située un peu plus
vers 1 est.

En quittant la Lycie, on remonte encore un peu plus vers le nord,
et Ton entre dans la Pamphylie. L'inspection seule des monu-
ments atteste que cette province a été habitée par un peuple
différent des Lyciens, car on ne retrouve aucun monument ni
inscription analogues à ceux de la contrée voisine. Toutes les
ruines de la Pamphylie ont un caractère hellénique très pur, et
sont remarquables par le fini de leur exécution.

Perga est située àsoixante stades de la mer sur le bord du fleuve
Cestrus, dans un vallon délicieux, au milieu duquel s'élève un
monticule de forme carrée et couronné par un vaste plateau. C'est
là qu'était situé le temple de Diane Pergœa, dont aujourd'hui
il n'existe plus que le portique d'enceinte. Le temple a été dé-
moli et remplacé par une église chrétienne. Diverses ruines
répandues sur l'esplanade appartenaient aux liospitia construits
aux environs du temple pour recevoir la foule qui venait cha-
que année des villes voisines pour assister aux grandes fêtes de
Diane, comme nous l'apprend Strabon(l).

La ville de Perga est construite au pied de ce monticule :
c'est un de ces rares débris de l'antiquité qui a subsisté jusqu'à
nous, comme pour attester à quel point le luxe des arts était
parvenu dans ces provinces aujourd'hui désertes. L'enceinte
des murailles est complètement conservée; les tours, bâties avec
un soin et une régularité admirables, sont couronnées par des
frontons et non pas par des créneaux. Si l'on entre dans la ville
par la porte de l'ouest située au pied du monticule , on voit à
droite un grand édifice bâti en pierres de taille et composé de
sept grandes salles voûtées; ces salles sont éclairées par d'énor-
mes fenêtres carrées dont les architraves sont soutenues par des
pilastres. Toutes ces salles étaient décorées de marbres et de
peintures dont il reste de nombreux débris; des corniches
sculptées ornaient les impostes, et les voûtes étaient formées de
caissons. Un aqueduc donnant un volume d'eau considérable et

(0 XIV, p. 607.
 
Annotationen