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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Extrait du rapport de M. Texier
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0307

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DE M. TEXIER. 297

lions et de vingt-neuf rangs de gradins ; une galerie règne tout
autour de la première précinction ; enfin, un portique de cin-
quante arcades couronne l'édifice. Toute la scène et la salle des
mimes ont dans la partie supérieure des terrasses pour le ser-
vice des tentes.

Les autres ruines d'Aspendus sont d'accord, avec la magnifi-
cence de ce théâtre ; on y remarque un forum dû aussi à l'ar-
chitecte Zenon, et un aqueduc immense qui portait à Aspendus
les eaux d'une source éloignée.

La Gilicie-Trachéenne n'offre, en comparaison de la Pam-
phylie, que des ruines peu importantes : ce sont des débris de
villes et des nécropoles qui n'apprennent rien de nouveau sur
les arts de ces contrées. La Cilicie champêtre est encore moins
riche en monuments anciens. Les ruines de Pompéiopolis sont
de mauvais goût et d'une époque de décadence. Tarsous enfin,
la métropole de cette contrée, n'a plus rien des monuments de
l'ancienne Tarse.

FIN DU PREMIER CAHIER.
 
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