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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Lenoir, Albert: Temple de la Victoire Aptère à Athènes
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0319

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A ATHENES. 309

malgré le vœu de cet empereur. Une longue inscription en
fait connaître la dédicace. Cette inscription est depuis long-
tempsconnue. Elle est dans Gruter, Corsini et Boechs [corp.
inscr., n. 478). Il est inutile de la reproduire ici.

A l'extrémité orientale du rocher, les remblais couvraient
un grand nombre de tambours de colonnes en marbre pen-
télique, préparés pour la construction du temple de Minerve ,
et tels qu'ils furent montés à la citadelle par les machines,
c'est-à-dire à l'état brut et seulement épannelés. Ces marbres
sont semblables en tous points à ceux qui sont rangés symé-
triquement dans le mur septentrional de l'Acropole, et la
nouvelle découverte semble devoir faire renoncera l'idée,
adoptée jusqu'ici, que ces tambours de colonnes firent par-
tie du temple brûlé par les Perses, et que les Athéniens les
placèrent en évidence sur la muraille pour ne jamais ou-
blier ce désastre. On aurait dû remarquer qu'ils ont encore
les tenons qui servirent à les fixer aux câbles des machines;
ce qui démontre qu'ils ne firent jamais partie d'un édifice
achevé. Ces marbres furent sans doute jetés dans les remblais
opérés dans l'antiquité pour niveler le sol aux environs du
Parthénon, lorsque cet édifice fut achevé. Trouvés plus tard,
peut-être au moyen âge, dans des mouvements de terre sem-
blables à ceux qui viennent d'en mettre au jour de nouveaux,
ils furent placés sur la muraille pour fermer une brèche.

A l'angle gauche de la façade du temple de Minerve, une
excavation profonde a produit des couches superposées de
charbon et de pierre calcinée. Là seulement doivent se recon-
naître les débris du temple primitif détruit par le feu. Des
fragments d'anléfixes, de tuiles faîtières, de moulures déco-
rées de feuilles d'olivier, le tout en terre cuite, démontrent
que le premier temple remplacé par celui d'Ictinus et de Phi-
dias était d'une construction toute différente, que la terre
cuite y jouait un grand rôle, et que la coloration extérieure en
formait tout le décor. La fabrication et la peinture de ces
détails du temple sont parfaitement analogues, quant à la
pâte et à la nuance des couleurs, aux vases du plus ancien stvle
 
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