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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Roul-Rochette: Lettre
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0328

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318 xiii. lettré

EtTa TCpoffTocç Ttpoç tov À.NAPIANTA tov ITav^iovo; ei&ev aÛTo'v ;
et à quoi le même poëte fait allusion, dans un autre passage
d'une de ses pièces ( 1 ). L'explication détaillée que nous donne
le scholiaste , à ces deux endroits (2) , ne laisse aucun lieu de
douter qu'il ne s'agit en cette circonstance d'une tablette de
bois, mycçi (3), laquelle était blanchie à la craie (4), et qui
s'attachait à l'une des statues d'Eponymes. Le scholiaste dit
que ces statues étaient au nombre de douze (5) ; et, suivant
une autre glose , le lieu où étaient érigées les statues en ques-
tion eût été près du Prjtanée (6). Mais il doit y avoir quelque
méprise dans ces indications fournies par le scholiaste; car
ces statues ne pouvaient excéder le nombre des tribus atti-
ques, qui était de dix (7) ; et, dans ce qu'il rapporte du lieu

(1) Aristoph. Equit. 1366 : ÉTT£t8' h-nolix-rn IvTsQtiç sv KATAAOrfti. Ce mot de
catalogue servait proprement à désigner la liste des jeunes gens appelés au serviee
militaire; c'est ce qu'on apprend par d'autres textes classiques, Diodor. Sic. xi, 84 ;
Lucian. in Timon. § si : Ov3\ Tzpoiypâ.<frtv tvtù xaroJo^co; cf. Hemsterh. ad h. I. ;
^llian. Hist. var. xiu , 12 : Kaï ocÙtoç eT; yiv tov xaraïôyov ; Suid. v. Kar jloyoç ; et
ce qui avait donné lieu à des locutions atliques, telles que celles-ci, tov; ix tov
xotTaXoyov , Pollux , vm, llo, et -nhxltxv Ty)v ix xtxtaléyov , ou v-n\p tov xaTûQoyov,
Idem, ii, 11. C'était le laxiarque qui inscrivait ou qui effaçait les noms portés sur ce
catalogue; témoin ce passage de la Harangue de Lysias contre Alcibiade, ntp\ t~,<;
ào-TpaTst'aç, p. 167, ed. Fœrtsch. : Ke^eveiv Ss tov Ta^i'ap^ov i^oàdfeiv owtov Ix tov
tuv 07r).CTcJV xotTa^oyov.

(2) Schol. Aristophan. ad Equit. 1366, et Pac. 1149, t. II, p. 84 et 22», ed.
Valpy.

(3) Schol. Aristoph. ad Equit. 1366 : Év tû xaraloyu , Èv to~ç HINASIN, i<p'
Sv tv/ypatpov fcov a-TpocT£vof«vcov Ta ôvop.c<Ta; cf. Suid. v. KaraJ.oyoç • ô DINAS i<f>'
ov ivt'yptxtpov tôjv cxcrTpaT£vop.£v(ov îà ovo'paTa. C'est un exemple de plus à ajouter à
ceux que j'ai cités, dans mes Peintures antiques, p. 22-24 , et Appendice, p. 364-8,
de ces sortes de tablettes, servant à divers usages et exposées en public.

(4) C'est ce qui est indiqué par les expressions sîj hlix/xto^îvoi. ypap.^.azt~a., dont se
sert Arislote, apud Harpocrat. v. 2rpaT£ia sv Eiruvvp.o[ç ; cf. Suid. h. v., et Phot.
Lexic. p. 341 , 17.

(8) Schol. Aristophan. ad Pac. 1149 : EÎç lorrl tu» t/3 àv^pia'vTwv x. t. )..

(6) Idem , ibidem : totto; À3y)Vy)<jiv 7rotpà IIpyToiveTov , iv û fo-Tïîxao-tv àvo^ptavTfç ,
ev; tTtuvvfjiovç xaXovatv.

(7) L'addition des trois tribus nouvelles, faite à l'époque alexandrine et impériale,
ne peut justifier cette assertion du scholiaste, puisqu'il s'agit ici du siècle d'Aristophane.
 
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