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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Muller, C. O.: Sur le collége attique des Eikadeis
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0355

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DES EIKAAEÎ2. 34 5

cernent du mois ( tbtfWi fat&ydNW ) et au troisième jour avant
la fin ( TpiTT] (pôivovfoç ), jour qui, d'après notre manière de
compter, répondait au 28 des mois pleins de trente jours et
au 27 des mois incomplets de vingt-neuf. A ces deux diffé-
rentes époques le disque de la lune s'est également affaibli,
elle a pris la même forme, celle d'un croissant, et n'éclaire
plus que pendant une faible partie de la nuit : la direction du
croissant et l'heure du lever font seules la différence. Il est évi-
dent que cet étroit croissant qui, sur les létradrachmes athé-
niens, est ordinairement placé derrière le hibou, se rapporte
à la forme que présente la lune vers cette époque du mois et
par conséquent au culte et à la fête d'Athéné. Il est vrai
que sur les tétradrachmes la partie convexe du croissant est
tournée à gauche (1); d'où l'on peut conclure qu'elle repré-
sente le mois finissant, ce qui s'accorde parfaitement avec cette
notion, que des deux jours saints désignés par le nombre 3,
le 3 de la première décade était sans doute solennisé par cer-
taines cérémonies (2), mais toutefois était regardé comme peu
important, tandis que les fêtes principales les grandes et les
petites Panathénées étaient placées le troisième jour avant la
fin du mois Hécatombéon (3). Il semble aussi que ce jour
avait plus de droits que l'autre pour être regardé comme
le jour de la naissance de la déesse, puisque les Pan-
athénées étaient considérées comme la fête de la naissance
d'Athéné (4). Suivant Philochore, qui avait fait une étude par-

(î) Sur de plus petites monnaies, on voit le croissant sans la chouette et tourne
de différents côtés, ce qui prouve qu'il peutindiquer tantôt rpirv) \a?ap.(vQ\>, tantôt
rplx-n <p9t'vovroç.

(2) Les preuves pour les petites Panathénées ou Panathénées annuelles, que d'ail-
leurs on avait coutume de placer un autre jour, ont été réunies dans une dissertation
de l'auteur intitulée : Qito anni tempore Panathencea minora celebrala sint quœritur,
et insérée dans le Philological Muséum , t. II, N., iv, p. 227 et suiv.

(5) Harpocratlon, s. v. xpeTopivi';, p. 178, Bekk. ; Plwtius, p. 605, 21, Pors. ;
Anccd. Bekheri ', Ii I, p. 506, 52; Eustath. ad //. , l V , £13, p. l>14,27,Rom.
Tzetz. ad Lycophr. , S19; cf. Etym., M., s. v. rpiroyévua..

(4) Harpocratlon, loc. cit., indique la TptV/j toû fxvivoç comme le jour de nais-
sance d'Athéné. Suivant le scoliasie d'Homère (ad II., VUI, 391 ) c'était la rplr-n
tp0('vovTos. La même notion doit être rendue à Plwtius, s. v. tptToycv^s, p. 603 , 13 ,
 
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