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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Muller, C. O.: Sur le collége attique des Eikadeis
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0358

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348

XIV. SUIl L K COLLÈGE A.TTIQUE

met duquel se trouvait le lieu appelé Harma, que les Py-
théistes d'Athènes regardaient pour apercevoir les éclairs
pythiquesquiauprintemps annonçaient le moment où l'am-
bassade sacrée devait être envoyée à Delphes (I). La con-
trée contenait aussi plusieurs temples d'Apollon; Ph\lé sur
les frontières de la Béotie avait un Daphnéphorion (2) ; à
Marathon, on n'en saurait douter, il y avait un temple d'Apol-
lon (3) ; et l'on connaît le Delphinion sur la côte d'Orope.
Nous ne parlons pas des sanctuaires de la Béotie situés dans
le voisinage, puisque, par suite des rapports des Icadées avec
le sanctuaire du Parnès, il est évident que celte corporation
était attique. Du temps d'Alexandre, temps auquel se rap-
porte l'archontat d'Hégésias, Orope, où l'inscription a été
trouvée, appartenait à l'Attique (4).

Voilà ce que j'avais à dire sur le culte dont les Icadées ho-
noraient Apollon. Mais comme cette corporation, d'après les
termes mêmes du monument, adorait d'une façon particu-
lière plus d'une divinité, on peut nous demander quel Dieu
nous croyons devoir joindre à Apollon. Nul n'a plus de droits
à occuper ce rang que Dionysos dont le culte bruyant, quel-
doute Ilalac Arapherides, au sud de Marathon) xowyi'veToti npoaoSoç fisyataj' Tavryjv
V} izohç tic, âvaiuv jcaTa^mpc'Çtt fâ> Àtto/).covc r» Kuvvei'co A').~cji. Ce qui suit , ov Ayj-
f«3TpLo; b /Wi/Uvç, est évidemment une phrase tronquée . qui se rapportait peut-être
à la conquête par Démétrius, de Rhamnonte, qui était située dans cette contrée
de l'Attique. Voy. Plutarcli., Demetr., c. 3ô. Du reste, sur Apollon Cynneios, que
la famille des Cynnides honorait particulièrement, voy. Hesych.,s. v.- KuyytJai.
Bossler, de genlibuset familiis Atticae sacerdolalibus, p. 48, conjecture, non sans
rai-on, que le culte d'Apollon Kvvvuoç avait été transporté en Attique, de Cynos,
ville de la Locride.

(i) Slrabon, ix , p. -504; voy. les Doriens de l'auteur, t. 1 , p. 247.

pi) Alhcnèe, x,p. 424 , F.

(s) Suidas, s. v. MapaO<ov, permet de tirer cette conclusion, quand il dit que le
dême de Marathon tirait son origine d'un Ois d'Apollon.

(4) Sur la destinée d'Orope à cette époque, voyez Orcliomène et tes Minyens , par
l'auteur de cet article, p. 412; l'Encyclopédie de Halle, t. XI, p. 2€9;Meier,
dans ce dernier recueil, me partie, t. V, p. soi, suppose avec beaucoup de vrai-
semblance que les Athéniens perdirent Orope par suite de la guerre Lamiaque
(Olymp. 114, 5). Le régent Polysperchon confirma les Oropiens dans leur indé-
pendance (Olymp., 1 îS, 5.).
 
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