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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Muller, C. O.: Sur le collége attique des Eikadeis
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0361

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DES EIKA.AE12. 351

Panétiastes et beaucoup d'autres; d'où il résulte que les ver-
bes destinés à marquer la célébration de leurs fêtes étaient
caractérisés par les suffixes tÇeiv ou laÇeiv, comme tcr9u.ia^etv,
^lovOcria^eiv. On formait de la même manière les noms des
corporations qui fêtaient un certain jour, comme les Té-
tradistes (I) ; et même les Épicuriens, qui solennisaient
l'eùcaç comme le jour de la naissance de leur seigneur et
maître, étaient appelés Icadistes et non pas Icadées (2). Un
nom comme Ei^a^su; ne se rencontre que dans un passage
de Xénophon (3), où les chefs des décades de soldais , or-
dinairement nommés oe^aoap^oi, sont désignés par le mot
<$ey.<y.Szïç, ce qui du reste n'a aucun rapport avec le cas dont
nous nous occupons. Mais si l'on voulait voir dans les Ica-
dées un collège de vingt individus dans le genre des
soixante joyeux et spirituels compagnons qui se réunissaient
à Diomeia le jour de la fête d'Hercule et qui du temps de
Philippe étaient devenus célèbres par leurs mots heureux et
par leurs anecdotes (4), le nom des Icadées présenterait en-
core de plus grandes difficultés et pourrait difficilement se
rapporter au contenu de notre monument. J'en reviens donc
à l'opinion que j'ai émise en premier lieu et je me permets,
pour expliquer la forme tiy.y.Sziç, celte conjecture que, du nom
de la fêle Eixàç, on avait appelé eocaç ou eix.àchia le sanctuaire
des dieux Icades, et que, par analogie avec d'autres noms de
lieu, ceux qui y avaient fixé leur séjour étaient nommés Eixa-
Sziç (ô).

C. 0. MILLER.

(1) Voy. plus haut, p. 352 , note. S.

(2) Jthénée, VII, p. 298, D. cf\ Diogen. Laert., VI, 8, 101 ; X, 18. Plutarclt. ,
Non posse suav. vivi sec. Epicurum , 4 (pi 1089 c. ).

(5) Cyrop., II, 2 , 30.

(4) Athen., VI, p. 2b'0b. ;XIV, p. 614 d.

(3) Du reste, dans le mot tWaSiûc,, on pourrait admettre que le sufGxe eu; désigne
une occupation , un emploi, comme dans ÏEpEu;, ipparpiEv; (curio), ^oJxtv;, elc ;
ce sens s'appliquerait bien à un ministre chargé des sacrifices, le jour des Etxoftîtç.
 
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