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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Gerhard, Eduard: Vase d'Archémore
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0364

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354 xv. va se d'archkmore.

dire principe de malheur (I) pour les héros), et les jeux cé-
lébrés ensuite en expiation dosa mort, donnèrent naissance à
l'institution des fameux jeux INéméens. Un grand nombre de
groupes, expliqués par des inscriptions antiques, représen-
tent sur notre vase l'ensemble de ce sujet. Tandis que dans la
partie inférieure on célèbre les funérailles du malheureux
Archémore, avec toute la magnificence des pompes funèbres
en usage dans le pays où fut fabriqué le monument: au milieu
nous \o\ons Y atrium du palais du roi de Némée, où, à travers
les symboles de course et de chasse, on découvre pourtant
la désolation des parents d'Archémore. On voit au milieu
Eurydice, EYPYAIKH, l'auguste épouse du roi Lycurgue ; elle
fait à peine attention aux paroles d'Hypsipyle, HYWIIIYAH, qui,
avec des gestes fort animés, semble chercher à se justifier;
près d'Eurydice, mais hors du palais, se tiennent Eunée,
EYNEY2, et sans doute Thoas, fils (2) que cette femme infor-
tunée (princesse] autrefois, aujourd'hui esclave) eut de Jason
dans l'île de Lemnos. Tandis qu'ils se consultent pour porter
secours à leur malheureuse mère, le plus sage des sept chefs,
Amphiaraûs, AM0IAPAO2, est déjà dans le palais môme, et
parle en faveur d'Hypsipvle ; hors des portes l'attendent deux
de ses plus courageux compagnons, Capanée, KAÏ1ANEY2, et
Parthênopée, IïAP0ENOH(a)lO2. Cependant le sang du reje-
ton royal demande vengeance; les instances les plus vives
des hommes sont impuissantes à fléchir la colère, dissimulée
il est vrai, de la reine, mère désespérée. Les dieux eux-mê-
mes doivent intervenir pour étouffer ces haines. Bacchus,
AIONY202, muni d'une coupe qu'un satyre remplit de vin,
et tenant la lyre harmonieuse d'Apollon (3), est assis en haut
sur un des côtés de la scène, comme divinité principale de

(1) Apollod. III, 6 , g* Arg. Schol. ad Pindar. Nem. M.

(2) Suivant Homère [Illad. XXIIJ, 14s), les anciens commentateurs de Pindate
(Arg. ad Nem. III) et Stace (Theb. IV, 542; Schol. ad Stat. Theb. IV, 771).
M. Braiun le nomme Déiphile d'après Hygin ( Fab. 1s ).

(3) Comme te Bacchus citharède (Àcovua-o; fieXito'f«voç) cité par Pausanias, I, 2,
b ; 51, 6.
 
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