Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

DOI Artikel:
Gerhard, Eduard: Vase d'Archémore
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0366

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
35G

XV. VASE DARCllKiîOnE.

ticularités, en grande partie fort rares, qui accompagnent le
sujet de ce dessin, n'ont pas besoin de longues explications.
On reconnaît aisément l'arbre des Hespérides qu'embrasse
de ses replis le dragon qui en est le gardien; tout autour se
tiennent les nymplies au nombre de sept, nombre connu
déjà d'ailleurs. Hercule s'en approche, accompagnée de Mi-
nerve que lui envoie la Victoire, et quittant Atlas, lequel, après
lui avoir indiqué le terme de sa course, continue à soutenir
le globe céleste (1), où s'avance à pleine course le bige du
dieu du jour, précédé par Lucifer, monté sur un noble cour-
sier (:').

J'ai dit plus haut que la signification particulière de ce su-
jet devait se rapporter à une cérémonie nuptiale, et je crois
pouvoir en donner une preuve par l'usage fréquent de ce su-
jet et de sujets semblables sur des vases de la même contrée.
En adoptant ce sens, on y rattache fort bien la procession
bachique qui est au-dessus du dessin des Hespérides (pl. VI),
et dont je n'ai pas parlé (3), parce qu'elle n'a rien de bien
remarquable. A cette explication se rapportent encore les or-
nements exécutés sur les parties accessoires du vase, à savoir
la figure d'homme ailée qui, au milieu de grandes fleurs,
décore le pied du vase et qui pour l'exécution est extraordi-
naire sur des vases de cette espèce, et par-dessus tout, la
sirène qui joue des cymbales, et que Ton retrouve représentée
au-dessus du sujet de Pélops et Hippodamie.

Édouard GERHARD.

Rome, le 17 janvier 1857.

(1) Non le globe céleste , mais une portion de la voûte céleste ; ce qui est fort dif-
férent. (Note de M. Lelronne. )

(2) J'accepte sans hésitation cette explication , quoique le savant interprète (Bull.
l8ôo, p. 20i et suiv. ) préfère voir dans ces figures la Lune et He.tpérus. — Le So-
leil est représenté de même sur le grand vase des Amazones. Mon. incd. de l'inst.
arch. II, pl. xxxi et xxxir.

(3) M. Gerhard n'a pas fait graver ce sujet hachique placé pl. vi au-dessus
d'Atlas. On y reconnaît facilement Bacchus et Ariadne précédés d'une Ménade et
suivis de deux Satyres. (l< Editeur.)
 
Annotationen