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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Lajard, Felix: Mémoire sur deux bas-reliefs mithriaques qui ont été découverts en Transylvanie, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0464

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45 i XVIII. MÉMOIRE

Sur la cuisse droite et le flanc du taureau immolé par Mi-
thra sont gravées les quatre lettres initiales de la formule ha-
bituelle de consécration, deo • soli • invicto •■ mitiirae. L'a-
nimal semble avoir deux bandelettes autour du corps; ses
testicules sont saisis par un insecte très grossièrement figuré,
mais que des exemples analogues nous permettent de recon-
naître pour un scorpion. Le serpent et le chien sont placés,
comme à l'ordinaire, l'un devant le poitrail du taureau, l'autre
le long du ventre et sur le flanc de l'animal, et tous deux diri-
geant leur tête vers le sang qui découle de la plaie dans la-
quelle est enfoncé le poignard de Mithra.

Enfin, à côté du génie qui porte un flambeau élevé, on re-
marque un cratère, sur lequel un lion, vu de face et de dos,
se précipite perpendiculairement, le corps et les pattes de
derrière en l'air, la tète renversée et les pattes antérieures
portées en avant, comme s'il voulait saisir le vase.

Dans le troisième tableau du bas-relief, nous trouvons, de-
bout sur un quadrige, deux personnages imberbes : l'un est
vêtu à l'orientale et coiffé du bonnet phrygien ; l'autre, qui de la
main gauche tient les rênes des chevaux, et de la main droite
un flambeau élevé, paraît avoir un costume grec ou romain.
Le char est lancé à toute course et dirigé vers un troisième per-
sonnage qui est barbu. Celui-ci semble fléchir sur ses jambes,
anéanti par la frayeur que lui cause l'approche du quadrige;
son corps est enlacé dans les replis d'un serpent qui dresse
sa tête à la hauteur de celle des quatre coursiers.

A gauche du char, s'élève une espèce de portique sous lequel
sont placées deux figures dont l'une est assise devant une table
et coiffée du bonnet phrygien ; son costume et celui de l'autre
figure ne peuvent être caractérisés avec certitude. Après ce
portique, une fracture considérable ne permet d'apercevoir
qu'une très petite portion de la voûte d'un second portique.
Elle a fait disparaître aussi une partie du premier, et à peu près
la moitié de la plinthe sur laquelle avait été gravée une in-
scription relative à la consécration du monument. Il ne reste
de cette inscription que deux lignes dont le commencement
 
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