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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Millingen, James: Apothéose d'Alcmène
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0497

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xix. apothéose d'aLCMENE,

487

APOTHÉOSE D'A L G MÈNE.

(Monuments, pl. x et pl. B, ^37.)

Cette peinture offre la représentation d'un sujet mytholo-
gique très curieux, mais peu connu, et qui ne se trouve sur
aucun des monuments de l'art ancien , dont la description
nous a été transmise par Pausanias, Pline, ou autres auteurs,
ou de ceux qui ont été jusqu'à présent découverts.

Alcmène, la dernière parmi les femmes mortelles qui eût
inspiré une passion au maître des dieux, et la mère du
héros si célèbre que ses nombreux exploits firent élever
au rang des dieux, a dû naturellement être l'objet d'une
grande vénération dans toute la Grèce, mais surtout à Thèbes.

Simple dans son origine, comme la plus grande partie des
mythes helléniques, celui-ci a reçu successivement des ad-
ditions et des variations. Dans l'Iliade (1) il en est parlé suc-
cinctement ; les liaisons d'Alcmène avec Jupiter et les artifices
de Junon pour retarder son enfantement, y sont rappelés.
Dansla Necyomantie de l'Odyssée (2), Alcmène est représentée
parmi les héroïnes qui jouissent d'un bonheur éternel dans
l'ÉIysée.

Au commencement du bouclier d'Hercule , attribué à
Hésiode , le poète raconte les circonstances qui ont précédé
et accompagné le mariage d'Alcmène ; et par les éloges qu'il
en fait, on voit qu'elle était considérée alors comme un
modèle parfait de vertu, de sagesse et de beauté.

(1) Lib. XIV, Ters. 325 ; lib. XIX, vers. 99-119.

(2) Lib. XI, vers. 265.
 
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