Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

DOI Artikel:
Millingen, James V.: Apothéose d'Alcmène
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0498

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
488 xix. apothéose d'alcmène.

H pa yuvat/twv <puAov sxoavuTO Gvi'XuTspaœv
ei'^ei ts [xsysOet. ts* voov ye [/.èv outiç ept^e
xacov , aç Sv/ixal Gv/itoîç tsx.ov sùv/îGsîca!,.
Tvj; x,al àxo xp-^Ôev , (âletpapcov t' cctto yjjavsawv
toTov dcyiô', otov ts TTQAuypucrou Àçpôamriç ,
•/l &s xal àç x.axà Gu'aov sov tisocsv à/mT/iv,
wç ou7UW tiç &tlg£ yuvcaxxov Gti Toits paoov.

Hesiod. 6c«A Herc., vers. 4-10.

En effet, selon le témoignage universel des auteurs les plus
accrédités, Jupiter n'eut recours à la ruse dont il fit usage,
que parce qu'il désespérait de triompher de la vertu d'Alc-
mène par aucun moyen de séduction (t).

Sans entrer dans des détails généralement connus, on se
bornera à rappeler quelques traits principaux qui serviront
à faciliter l'explication de la peinture dont il est question.

Alcmène était fille d'Electryon (2), qui succéda au trône de
Mycènes, après la mort de son père Persée, qui en fut le fon-
dateur. Ainsi, son origine était des plus illustres, puisqu'elle
descendait de Jupiter à la troisième génération. Le père d'É-
lectryon laissa encore plusieurs fils, dont Mestor, Sthénélus
et Alcaeus sont aussi devenus célèbres. Amphitryon, fils de ce
dernier (Alcœus), étant devenu épris de sa cousine Alcmène,
elle lui fut promise par Electryon sous la condition qu'il ven-
gerait la mort de ses fils, qui avaient été tués dans une incur-
sion par les Teleboëns. Amphitryon se mit en campagne, et
ayant eu un premier succès, retourna à Mycènes avec une por-
tion du butin qu'il avait repris. Ayant eu le malheur de tuer
Électryon par mégarde, Amphitryon fut obligé de quitter
Mycènes et se retira à Thèbes. Alcmène l'accompagna, mais
ne voulut pas consentir à la célébration de leur mariage, jus-
qu'à ce qu'Amphitryon eût vengé la mort de ses frères, selon

(1) Diodor. Sicul., lib. IV, 9,

(2) Scholia \alliad. 3, vers. 323; Apollodoruslib.il, cap. IV, Ssqq.
 
Annotationen