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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Witte, J. de: Lettre à M. le professeur Ed. Gerhard
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0522

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512 XXI. LETTKE

étrusques, Adonis porte toujours un nom qui se rapproche
de bien près de la transcription grecque. Toutefois l'examen
dans lequel je vais entrer va nous révéler un nom inconnu
jusqu'ici sur les monuments de l'art en général, et particu-
lièrement sur ceux qui appartiennent à la Grèce.

Une scène qui me semble devoir être rattachée aux repré-
sentations d'Adonis est celle du beau miroir du Musée Grégo-
rien , publié par l'Institut archéologique dans le second
volume de ses Monuments inédits, pl. XXVIII. En voici la des-
cription.

Devant un temple hcxastyle d'ordre ionique sont placées
cinq figures. Au milieu est un jeune homme debout et de
face, nu depuis la tête jusqu'au-dessous des hanches; un
ample manteau enveloppe ses jambes et recouvre son épaule
et son bras gauches. VWflO* Thamu (1), est le nom qu'il
porte. A sa droite , par conséquent à gauche de la composi-
tion, se tiennent deux femmes. La première Il 03, Éris, est
vêtue d'une tunique talaire et d'un péplus; ses pieds sont
chaussés ; dans sa main gauche est un collier. La seconde
femme A10V+V3, Eutnrpa, est presque entièrement nue;
son ample péplus glisse de son épaule gauche et retombe par
derrière jusqu'à terre. A droite de la scène, à la gauche du
jeune homme qui penche légèrement la tête et tourne ses
regards vers Euturpa , est une troisième femme VMI^fl, Al-
pnu, qui, levant la main droite à la hauteur de sa figure, pose
la gauche sur l'épaule de l'éphèbe. Une sphendoné décore la
chevelure de cette femme : ses pieds sont chaussés. La partie
supérieure de son corps est nue, tandis que ses jambes sont
recouvertes d'un péplus qui retombe de son épaule gauche

(l) Le caractère A j placé au-dessous des quatre autres lettres, est d'une
forme assez incertaine. Ce ne peut être un/, tracé ordinairement de la manière
suivante, J. Ainsi, les deux traits de ce caractère pourraient former un ""I et être
interprétés par un c; dans ce cas le nom serait Thamuc. Mais M. Bunsen [Ann.
de l'Inst. creh. VIII, p. 285), fait observer que les deux jambages sont des traits qui
appartiennent à la queue du satyre, et ne constituent par conséquent pas de lettre.
La barre qui se voit dans la première lettre O est un accident causé par l'oxidalion.
 
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