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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Witte, J. de: Lettre à M. le professeur Ed. Gerhard
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0550

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540 XXI. LETTRE

Jupiter, changées en laies (1) , circonstance qui se reproduit
dans le récit d'Agathoclès (2), qui dit qu'une traie nourrissait
le jeune dieu, les Hyades, dis-je, deviennent dans une autre
forme du même mythe des ourses, oepxTot (3).

Par ce qui précède, on comprend que le lion, le sanglier et
l'ours, animaux destructeurs, peuvent être considérés comme
symholes équivalents, quand il s'agit de la mort du dieu jeune
réclamé par les divinités infernales.

L'examen étymologique du nom de Thammuz, et la compa-
raison de ce nom avec les autres épithètes d'Adonis, tant chez les
peuples de l'Asie que chez les Grecs, offriraient une étude in-
téressante. Mais abordant ici un ordre de questions qui n'est
pas entré pour beaucoup jusqu'à ce moment dans mes études
habituelles, j'avoue que j'éprouve une certaine hésitation à me
hasarder sur un terrain qui m'est peu familier. Toutefois, con-
vaincu des résultats importants auxquels peut conduire la
comparaison des noms étrusques avec les langues de l'Orient,
j'ose espérer, Monsieur, qu'en faveur de l'intérêt et de la nou-
veauté du sujet, vous me pardonnerez les erreurs dans les-
quelles pourrait m'entraîner une matière si difficile.

L'application des idiomes sémitiques (4) à l'interprétation

(l) Aul. Gell. Noct.Alt., XIII, 9. Cf. les Curetés, nommés xdnpoi par Lyco-
phron, Cnssandr., 1297.

(2Ï Ap. Athen. IX, p. 373, F.

(3) Schol. ad Apoll. Rhod. Argon., I , 941 ; Theon ad Arat. Phœnom., 4S. Cf.
Eratosthen. Catasler., 2.

(4) Sur un miroir publié par M. Mieali (Storia degli ant. pop. ital., tav. xxxvi,
3), on voit Hercule et Atlas. Ce dernier est nommé v|IO A, inscription qui a em-
barrassé jusqu'ici tous ceux qui se sont efforcés d'en trouver le sens. M. Raoul-Ro-
chelte (Mémoire sur Atlas, p. !>8), se fondant sur l'état de conservation peu satisfai-
sante qu'il suppose à ce miroir, a cru reconnaître, dans le nom que porte Atlas, la
dénomination par laquelle les indigènes des environs de l'Atlas désignaient cette
montagne; ils appelaient l'Atlas Avpi;, nom qui est cité par plusieurs auteurs.
Strab , XVlt, p. 825; Plin. H. N., V, 1, 1 ; Euslath. ad Dionys. Perieg., 66.
Cette idée ingénieuse de M. Raoul-Rochette ne peut pourtant être acceptée, à
 
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