ä jev.ir de sourrage aux lessiaux.
1.9
Columelle (&), Pali.ade (/), recommandent aux Agriculteurs d'en se-
mer dans leurs terres pour nourrir leurs bestiaux. Mais comme eile croit
naturellement en France, en Espagne, en Italie, & dans toute l'AHemagne,
on ne se donne guere la peine de la serner. On s'en abstient d'autant
plus volontiers, que, comme sobservent Columelle (m) & Pallade
(»), eile reussit raremenr, parceque ies chaleurs & la secheresse qui se
font sentir ordinairement quand eile est en sseur, la fönt ailement avorter.
VIII.
De l'Ers, ou Faux Orobe.
T yErs (o) etoit regarde chez les Grecs & les Romains (p~), comme un
aliment excellent pou* toutes lortes de bestiaux, & singulieremerit
C 2 propre
(7o) De re ruflicä, Lib.<5. Cap. 3. & 10.
(/)___— Lib. 2. Januar, tr. 5. Februar, tr. 4.
(w) —--Lib. 2. Cap. 10. „ Rarö respondet, quoniam nec siccitates
„ nec Austros in ssore sustinet, quae utraque incommotla, seie eo ten>-
„ pore anni stmr, quo dessoreseit „.
(») De re rusticä, Lib. 2. Januar, tr. 5. „ Rarö respondet, quia deeipitur aus-
„tro, vel siccitate dum sioret, quocl tunc prope necess'e efl evenire,,.
(0) Tournefort reconnoit deux especes d'ers, seavoir VEvvum verum, & VEr-
vutn semine minore (Cl. 10. S. 2. Gen. 9. Sp. 1 & 2.) Linne les rapporte
ä une seule, Ervum-Ervilia (Cl. 17. S. 3. G. 20. Sp. 6.) On !ui donne
comnv.mement le nom d'oROBE ( Orobus) •■ mais les Botanistes exads
lui ont conserve celui d'Ews (firvum), & ont fait de 1'oroee un genre
particulier (Tournef. Cl. 10. S. 2. G. 3.) & (Linne Cl. 17. S. 3. G. 16.)
On nomme YE?s, en Allemand Ermen & Vos- Wichen; en Anglois Bit-
ter-JVetech; en Italien, Ervo, Mocho, Robcglia; en Espagnol, Yervos &
Yerva. Sa grande affinite avec la vefee, a ete cause qu on les a long-
tems confondu. On donnoit a YErs, le nom de vesce noire. D'au-
tres l'ont nomme Pois de Pigeons, parceque sa semence est une bonne
nourriture pour ces animaux.
(p) Arißomaque (plin. hist. nat. Lib. 13. Cap, 24.), caton (Cap. 27 & 37.),
vak-
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Columelle (&), Pali.ade (/), recommandent aux Agriculteurs d'en se-
mer dans leurs terres pour nourrir leurs bestiaux. Mais comme eile croit
naturellement en France, en Espagne, en Italie, & dans toute l'AHemagne,
on ne se donne guere la peine de la serner. On s'en abstient d'autant
plus volontiers, que, comme sobservent Columelle (m) & Pallade
(»), eile reussit raremenr, parceque ies chaleurs & la secheresse qui se
font sentir ordinairement quand eile est en sseur, la fönt ailement avorter.
VIII.
De l'Ers, ou Faux Orobe.
T yErs (o) etoit regarde chez les Grecs & les Romains (p~), comme un
aliment excellent pou* toutes lortes de bestiaux, & singulieremerit
C 2 propre
(7o) De re ruflicä, Lib.<5. Cap. 3. & 10.
(/)___— Lib. 2. Januar, tr. 5. Februar, tr. 4.
(w) —--Lib. 2. Cap. 10. „ Rarö respondet, quoniam nec siccitates
„ nec Austros in ssore sustinet, quae utraque incommotla, seie eo ten>-
„ pore anni stmr, quo dessoreseit „.
(») De re rusticä, Lib. 2. Januar, tr. 5. „ Rarö respondet, quia deeipitur aus-
„tro, vel siccitate dum sioret, quocl tunc prope necess'e efl evenire,,.
(0) Tournefort reconnoit deux especes d'ers, seavoir VEvvum verum, & VEr-
vutn semine minore (Cl. 10. S. 2. Gen. 9. Sp. 1 & 2.) Linne les rapporte
ä une seule, Ervum-Ervilia (Cl. 17. S. 3. G. 20. Sp. 6.) On !ui donne
comnv.mement le nom d'oROBE ( Orobus) •■ mais les Botanistes exads
lui ont conserve celui d'Ews (firvum), & ont fait de 1'oroee un genre
particulier (Tournef. Cl. 10. S. 2. G. 3.) & (Linne Cl. 17. S. 3. G. 16.)
On nomme YE?s, en Allemand Ermen & Vos- Wichen; en Anglois Bit-
ter-JVetech; en Italien, Ervo, Mocho, Robcglia; en Espagnol, Yervos &
Yerva. Sa grande affinite avec la vefee, a ete cause qu on les a long-
tems confondu. On donnoit a YErs, le nom de vesce noire. D'au-
tres l'ont nomme Pois de Pigeons, parceque sa semence est une bonne
nourriture pour ces animaux.
(p) Arißomaque (plin. hist. nat. Lib. 13. Cap, 24.), caton (Cap. 27 & 37.),
vak-