Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Österreichisches Archäologisches Institut [Hrsg.]
Jahreshefte des Österreichischen Archäologischen Institutes in Wien — 12.1909

DOI Heft:
Beiblatt
DOI Artikel:
Durm, Josef: Der Tumulus auf der Vase Vagnonville in Florenz
DOI Artikel:
Cumont, Franz Valery Marie: L'ascension des âmes à travers le éléments représentée sur un cippe funéraire
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.45357#0462

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
213

F. Cumont, L’ascension des ämes ä travers les elements representee sur un cippe funeraire

214

Der Tumulus auf der Vase zeigt nun Vorrich-
tungen, die denen an einem Feldbrandofen völlig
ähnlich sehen. Ich habe daher keinen Anstand ge-
nommen, die fraglichen Runde als Reminiszenzen an
Schürlöcher, als Vertiefungen anzusprechen — um so
mehr, als sie alle oben einen Schlagschatten zeigen
(vgl. 2 in Fig. 130) ■— die niemals durch Ablaufen der
Farbe entstanden sein können und noch viel weniger
als die Verbesserung einer ungeschickt ausgeführten
Umrißzeichnung gedeutet werden dürfen. Es wäre doch
mehr als seltsam, wenn dem Maler das Unglück immer

nur am oberen Teil der Rundstücke begegnet wäre.
Die vier Striche können wohl eher als Rückschlag-
flämmchen bezeichnet werden, wie als Butzen einer
Frucht, die auch im Verhältnis zum ganzen Bau in
der Nachbildung doch recht groß ausgefallen wäre.
In Natura ist der Granatapfel doch kaum über o'im
groß — dann doch lieber Kürbisse! Ein Schürloch
mißt doch wenigstens 0'3—oq“, ein Ofenrohr nur
ΟΌ12—0'0l5m im Durchmesser.
Karlsruhe, September 1908. JOSEF DURM

L’ascension des ämes ä travers les elements representee sur un cippe funeraire.

Dans le dernier volume des Jahreshefte (XII
224 ss.) Μ. H. Hofmann a commente avec une eru-
dition tres precise les sculptures d’un cippe funeraire
trouve ä Walbersdorf pres d’Ödenburg et datant,
comme il l’etablit, de l’epoque d’Auguste. Permettez
moi de revenir encore sur certains details de ces
bas-reliefs qui, si je les interprete correctement, sont
fort curieux. Au dessus de la niche contenant les
portraits des defunts, se trouvent d’abord dans les
econi^ons deux bustes affrontes des Vents representes
comme ils le sont souvent sur les monuments mithria-
ques (Mon. myst. de Mithra I 95 ss.). Plus haut, on
voit sur l’architrave deux tritons et deux dauphins
qui rappellent evidemment l’idee de l’element aqueux.
Les dauphins apparaissent ainsi en Asie comme em-
blemes des eaux superieures notamment sur une stele
trouvee ä Ouchak (Revue des ütudes anciennes VIII
[1906] p. 281). Enfin au somme de la pierre, dans
le fronton, deux lions se font face. Or, nous savons
que dans le symbolisme des cultes orientaux et spe-
cialement dans celui des basreliefs de Mithra, le
lion est le representant du principe igne „aridae et
ardentis naturae“ (Mon. myst. Mithra I 101 ss.).
Μ. Hofmann a bien reconnu que ces figures
placees ä la partie superieure du cippe au dessus
des bustes des defunts devaient avoir quelque rela-
tion avec la croyance que les ämes s’elevaient apres
la mort ä travers les airs vers les etoiles divines
(p. 228). Elles sont etagees par couples parce qu’elles
se rapportent ä chacun des deux personnages decedes.
Si j’ai bien explique le sens de ces representations
superposees, elles fournissent une Illustration contem-
poraine des vers bien connus de Virgile ä propos
de la purification des ämes (En. VI 740 ss.):

Aliae panduntur inanes
suspensae ad ventos, aliis sub gurgite vasto
infectum eluitur scelus, aut exuritur igni.
Ou, si l’on prefere, on les expliquera par unpassage
souvent eite de Ciceron dans ses Tusculanes (I 18 § 42):
„Necesse est ferantur ad caelum (animae) et ab iis
perrumpatur et dividatur crassus hic et concretus aer
qui est terrae proximus . . . necesse est ita feratur
ut penetret et dividat omne caelum hoc in quo nubes,
imbres ventique coguntur, quod et humidum et cali-
ginosum est propter exhalationes terrae. Quam regio-
nem cum superavit animus, naturamque sui similem
contigit et agnovit iunctis ex anima tenui et ex ar-
dore solis temperato ignibus insistit et finem altius se
ecferendi facit.“ — L’air agite par les vents, les eaux
celestes enfin les feux superieurs sont les trois elements
que l’äme rencontre successivement dans son ascension
vers la sphere etoilee. Μ. Norden, commentant les vers
de Virgile (Aeneis Buch VI p. 17 ss.) a demontre que
ces croyances avaient ete repandues dans la litterature
latine gräce ä l’influence de Posidonius d’Apamee.
Celui-ci les empruntait lui meme ä ces religions sy-
riennes qui commencerent ä se propager dans le monde
romain ä la fin de la Republique. La pierre tumulaire
de Walbersdorf est, je pense, le plus ancien monu-
ment dont elles aient inspire la composition et ce
modeste cippe acquiert ainsi une importance insoup-
ςοηηέβ pour l’histoire de l’eschatologie pa'ienne.
Je noterai encore que le croissant qui decore
le fronton d’une autre stele publiee par Μ. Hofmann,
le tombeau d’un soldat originaire de Cilicie (p. 240),
fait probablement allusion ä l’idee si repandue dans
l’antiquite que la lune est le sejour des ämes.
Bruxelles. FRANZ CUMONT '

I4!
 
Annotationen