m DESCRÏPTION
parlé 5 ainsi que la médaille de Commode sont auïîl les seub
monumens sur lesquels on la trouve. Nous citerons à ce sujet ua
mddaillon de Consiantin ( i ) ou cet Empereur usurpe le titre
d’EXUPERATORj titre qull méritoit autant par ses forfaits
que par ses vidloires.
La corne d’abondance n1 * 3 4 5est poînt un attribut qu’on donne comW
munément à Jupiter, quoique ce symbole de la fe'condité put très^
bien lui convenir; néanmoins, sur une mddaille de Trajan Dèce,
frappée àRhésène, (2 ) on voit un Jupiter debout vêtu d’une longue
robe, la tête ornée du Modius, tenant de la main gauche une corne
d'abondance , & de la droite une patère au - desïus d’un autel
allumé : sur le devant est un, aigle, C’est le seul monument que nous
puistions comparer avec la gravure que nous présentons ; êc st Pon
en excepte le papiilon ? ces deux types sont absolument sem-<
blables.
On sait que la patère est un attribut commun à presque tous les
Dieux, & que par là on a voulu faire entendre qu5ils se laistent sséchir
par des libations & des ofïrandes. Quant au papillon posé sur la
patère, nous y voyons une allégoriequi nous paroît très-heureuse.
Jupiter est ici représenté ? ayant la corne d’abondance dans une main ,
ôt le Modius sur la tête, c’est-à-dire, avec les prindpaux attributs
de la fécondité ; dest le maître de FUnivers qui pourvoit à la subsis-
îance & à la nourriture des humains, ce qui est on ne peut pas plus
ïngénieusement désigné par un papillon ( symbole de Fame & de la
vie ) lequel par Fagitation de ses aîles semble exprimer sa reconnois
sance. La Chausse qui a publié un sujet tout-à-fait semblable ( 3 ) dit
que c’est un sacrifice aux Manes d5un défunt; ôt le P. de Montfaucon.
qui Fa fait graver d’après La Chauste^ (4) y a vu un Sérapis Pluton,
qui porte une ame ; il seroit plus excusable s’il Favoit pris pour un
Serapis Niloticus. ( $ ) Au reste la gravure de cette Sardoine dont
le dessln n5est pas d’un très-bon gout? est traitée avec beaucoup de soins.
(1) Banduri Numism. tom. II. pag. 242,
(i) Noris tom. II, pag. 358.
(3) Gemm. Antich, pl. 126.
(4) Antiq- Expliq. tom. II. pl. cxxi.
(?) Voyez Jablonski Panth, Ægypt, 1, 4. e. 3. p. 134*
parlé 5 ainsi que la médaille de Commode sont auïîl les seub
monumens sur lesquels on la trouve. Nous citerons à ce sujet ua
mddaillon de Consiantin ( i ) ou cet Empereur usurpe le titre
d’EXUPERATORj titre qull méritoit autant par ses forfaits
que par ses vidloires.
La corne d’abondance n1 * 3 4 5est poînt un attribut qu’on donne comW
munément à Jupiter, quoique ce symbole de la fe'condité put très^
bien lui convenir; néanmoins, sur une mddaille de Trajan Dèce,
frappée àRhésène, (2 ) on voit un Jupiter debout vêtu d’une longue
robe, la tête ornée du Modius, tenant de la main gauche une corne
d'abondance , & de la droite une patère au - desïus d’un autel
allumé : sur le devant est un, aigle, C’est le seul monument que nous
puistions comparer avec la gravure que nous présentons ; êc st Pon
en excepte le papiilon ? ces deux types sont absolument sem-<
blables.
On sait que la patère est un attribut commun à presque tous les
Dieux, & que par là on a voulu faire entendre qu5ils se laistent sséchir
par des libations & des ofïrandes. Quant au papillon posé sur la
patère, nous y voyons une allégoriequi nous paroît très-heureuse.
Jupiter est ici représenté ? ayant la corne d’abondance dans une main ,
ôt le Modius sur la tête, c’est-à-dire, avec les prindpaux attributs
de la fécondité ; dest le maître de FUnivers qui pourvoit à la subsis-
îance & à la nourriture des humains, ce qui est on ne peut pas plus
ïngénieusement désigné par un papillon ( symbole de Fame & de la
vie ) lequel par Fagitation de ses aîles semble exprimer sa reconnois
sance. La Chausse qui a publié un sujet tout-à-fait semblable ( 3 ) dit
que c’est un sacrifice aux Manes d5un défunt; ôt le P. de Montfaucon.
qui Fa fait graver d’après La Chauste^ (4) y a vu un Sérapis Pluton,
qui porte une ame ; il seroit plus excusable s’il Favoit pris pour un
Serapis Niloticus. ( $ ) Au reste la gravure de cette Sardoine dont
le dessln n5est pas d’un très-bon gout? est traitée avec beaucoup de soins.
(1) Banduri Numism. tom. II. pag. 242,
(i) Noris tom. II, pag. 358.
(3) Gemm. Antich, pl. 126.
(4) Antiq- Expliq. tom. II. pl. cxxi.
(?) Voyez Jablonski Panth, Ægypt, 1, 4. e. 3. p. 134*