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Laurent, Marcel: Les faïences hollandaises italianisantes aux XVIIe et XVIIIe siècles
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.25881#0218
2o6 LES FAIENCES HOLLANDAISES ITALIANISANTES AUX XVIIe ET XVIIIe SIÈCLES
Fig. 6. Grand plat (musée du Cinquantenaire).
duite fig. 5: il y a identité absolue. Enfin, je les ai retournés, ces deux plats: or, il m’est
impossible de ne pas reconnaïtre dans leur émail blanc de qualité médiocre, piqueté de
petits trous, 1’émail particulier qui distingue les produits courants de Delft et, sans doute
aussi, d’autres manufactures hollandaises au XVIIIe siècle.
L’Italie n’est donc plus en question et je crois a une fabrication des Pays-Bas sep-
tentrionaux. De savoir s’il s’agit de Delft ou de quelque autre ville, je ne sais. L’avenir
répondra.
plus épais; 1’émail stannifère est blanc des deux cótés, non verdatre, mais le décor, on
s’en rendra facilement compte pour assombri qu’il soit dans la couleur, est le même que
dans la série précédente. Déja, il est bien difficile de croire qu’une telle palette soit italienne.
Regardons de plus la scène figurée au fond, 1’A doration des Bergers. Ceci, on
peut 1’affirmer, n’est pas d’outre-monts. De tels dessins rappellent invinciblement ceux
qu’on rencontre sur les carreaux bleus on manganèses fabriqués en Hollande.
Du second plat, j’ai étudié le bleu avec soin. Je 1’ai comparé d’une part avec des
bleus de Delft, d’autre part avec la marqué en bleu signalée plus haut sous la coupe repro-
Fig. 6. Grand plat (musée du Cinquantenaire).
duite fig. 5: il y a identité absolue. Enfin, je les ai retournés, ces deux plats: or, il m’est
impossible de ne pas reconnaïtre dans leur émail blanc de qualité médiocre, piqueté de
petits trous, 1’émail particulier qui distingue les produits courants de Delft et, sans doute
aussi, d’autres manufactures hollandaises au XVIIIe siècle.
L’Italie n’est donc plus en question et je crois a une fabrication des Pays-Bas sep-
tentrionaux. De savoir s’il s’agit de Delft ou de quelque autre ville, je ne sais. L’avenir
répondra.
plus épais; 1’émail stannifère est blanc des deux cótés, non verdatre, mais le décor, on
s’en rendra facilement compte pour assombri qu’il soit dans la couleur, est le même que
dans la série précédente. Déja, il est bien difficile de croire qu’une telle palette soit italienne.
Regardons de plus la scène figurée au fond, 1’A doration des Bergers. Ceci, on
peut 1’affirmer, n’est pas d’outre-monts. De tels dessins rappellent invinciblement ceux
qu’on rencontre sur les carreaux bleus on manganèses fabriqués en Hollande.
Du second plat, j’ai étudié le bleu avec soin. Je 1’ai comparé d’une part avec des
bleus de Delft, d’autre part avec la marqué en bleu signalée plus haut sous la coupe repro-