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https://doi.org/10.11588/diglit.27706#0037
LA FOUILLE
31
34. Dix portraits au moment de la trouvaille
palmyrénienne (figs 33—34)14. Les conditions de la trouvaille étaient tout à fait
exceptionnelles. Les têtes étaient rassemblées toutes dans le même trou. Il arrive de
trouver dans de différentes parties de fondations des têtes provenant des sculptures
funéraires, mais toujours ce n’est qu’une seule tête qui au même endroit ait été rem-
ployée pour boucher un trou. Leurs dimensions correspondent aux petits blocs de
pierre. Ici il n’était pas question de remplir un espace vide entre les blocs puisque
au lieu d’utiliser les 10 têtes on aurait pu se servir d’une corniche ou d’un grand buste
qu’on trouve assez fréquemment remployés dans les murs. Ces têtes présentent des
portraits de la même famille (fig. 35). Les femmes ne sont pas coiffées à la mode pal-
myrénienne. Elles ne portent sur la tête ni torsade ni voile, mais leurs coiffures res-
semblent à l’arrangement des cheveux à la mode romaine. Il nous est permis de sup-
poser qu’au cours de la construction des murs délimitant le Forum à l’époque de
Dioclétien, une tombe qui appartenait à une famille romaine ayant été détruite, on
ait voulu sauver les portraits des défunts en les enfouissant dans une cachette im-
provisée. 11
11 cf. ci-dessous pp. 90—98, nos cat. 24—33, figs 124—134.
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34. Dix portraits au moment de la trouvaille
palmyrénienne (figs 33—34)14. Les conditions de la trouvaille étaient tout à fait
exceptionnelles. Les têtes étaient rassemblées toutes dans le même trou. Il arrive de
trouver dans de différentes parties de fondations des têtes provenant des sculptures
funéraires, mais toujours ce n’est qu’une seule tête qui au même endroit ait été rem-
ployée pour boucher un trou. Leurs dimensions correspondent aux petits blocs de
pierre. Ici il n’était pas question de remplir un espace vide entre les blocs puisque
au lieu d’utiliser les 10 têtes on aurait pu se servir d’une corniche ou d’un grand buste
qu’on trouve assez fréquemment remployés dans les murs. Ces têtes présentent des
portraits de la même famille (fig. 35). Les femmes ne sont pas coiffées à la mode pal-
myrénienne. Elles ne portent sur la tête ni torsade ni voile, mais leurs coiffures res-
semblent à l’arrangement des cheveux à la mode romaine. Il nous est permis de sup-
poser qu’au cours de la construction des murs délimitant le Forum à l’époque de
Dioclétien, une tombe qui appartenait à une famille romaine ayant été détruite, on
ait voulu sauver les portraits des défunts en les enfouissant dans une cachette im-
provisée. 11
11 cf. ci-dessous pp. 90—98, nos cat. 24—33, figs 124—134.