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https://doi.org/10.11588/diglit.27706#0090
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CAMP DE DIOCLÉTIEN
Deux rides Horizontales sont visibles sur le cou. À gauche de la tête, sur une partie
du fond qui est conservée, traces d’une inscription palmyrénienne (cf. Catalogue des
inscriptions, n° 18).
Cette tête offre une très bonne analogie avec une tête de femme que nous avons
trouvée en I96019. Sa composition et sa parure sont également analogues au buste
de femme conservé au-dessous du lit funéraire, trouvé cette année (cf. n° cat. 34).
Il n’y a pas de doute que nous soyons ici en présence d’une sculpture palmyrénienne
du début de la première époque. Si on considère le genre de pierre, calcaire tendre,
qui était employé dans la sculpture palmyrénienne, surtout à l’époque archaïque, on
est enclin de présumer que l’exécution de cette tête date plutôt de la fin du Ier siècle
que du début du IIe.
Trouvé le 7 mai dans les fondations de la Grande Porte du côté Ouest.
18. Buste de femme en deux fragments (fig. 118)
Inv. CD 51.
Calcaire blanc très fin, dur.
Haut. 0m,68. Larg. 0m,37. Prof. 0m,26.
La tête et la partie supérieure de l’épaule gauche et l’épaule droite manquent.
La main gauche est cassée. Fragment d’une statue funéraire travaillée de trois côtés.
Le dos présente la forme d’un quart de colonne ciselée. La femme porte une tunique,
un voile entourait la tête et retombait en enroulant le poignet de la main gauche.
Avec cette main elle retenait sur la poitrine les plis du voile et tenait entre les doigts
un rameau ou une fleur, cassée à présent. Le bout du voile tombant au bas de la
figure est orné d’une seule frange qui rappelle la statue féminine assise, que nous
avons trouvée en I96020. Cette sculpture se distingue des autres bustes féminins de
Palmyre par le traitement de la draperie transparente comme si elle était humide,
collante presque, qui laisse voir le corps, les deux seins et même le nombril. L’ar-
rangement des plis, très réaliste et taillé profondément, rappelle le travail en marbre21.
Cette sculpture rappelle plutôt l’oeuvre d’un sculpteur grec de l’époque d’Hadrien,
basée sur la tradition de l’art du IVe siècle avant n. è. qu’un produit d’atelier palmy-
rénien. L’attitude du personnage n’est pas fréquente dans l’art funéraire palmyrénien.
Début du IIe siècle.
Trouvé le 1er et le 6 mai dans les fondations du mur de la Grande Porte au Sud
de l’entrée.
19 Palmyre II, p. 172, fig. 190.
20 Palmyre II, p. 148 et suiv., fig. 163.
21 cf. grande statue d’une femme provenant de la région Lattakieh, S. Abdul Hak, Catalogue du
Département des Antiquités gréco-romaines au Musée de Damas, Damas 1951, pl. XXXII.
CAMP DE DIOCLÉTIEN
Deux rides Horizontales sont visibles sur le cou. À gauche de la tête, sur une partie
du fond qui est conservée, traces d’une inscription palmyrénienne (cf. Catalogue des
inscriptions, n° 18).
Cette tête offre une très bonne analogie avec une tête de femme que nous avons
trouvée en I96019. Sa composition et sa parure sont également analogues au buste
de femme conservé au-dessous du lit funéraire, trouvé cette année (cf. n° cat. 34).
Il n’y a pas de doute que nous soyons ici en présence d’une sculpture palmyrénienne
du début de la première époque. Si on considère le genre de pierre, calcaire tendre,
qui était employé dans la sculpture palmyrénienne, surtout à l’époque archaïque, on
est enclin de présumer que l’exécution de cette tête date plutôt de la fin du Ier siècle
que du début du IIe.
Trouvé le 7 mai dans les fondations de la Grande Porte du côté Ouest.
18. Buste de femme en deux fragments (fig. 118)
Inv. CD 51.
Calcaire blanc très fin, dur.
Haut. 0m,68. Larg. 0m,37. Prof. 0m,26.
La tête et la partie supérieure de l’épaule gauche et l’épaule droite manquent.
La main gauche est cassée. Fragment d’une statue funéraire travaillée de trois côtés.
Le dos présente la forme d’un quart de colonne ciselée. La femme porte une tunique,
un voile entourait la tête et retombait en enroulant le poignet de la main gauche.
Avec cette main elle retenait sur la poitrine les plis du voile et tenait entre les doigts
un rameau ou une fleur, cassée à présent. Le bout du voile tombant au bas de la
figure est orné d’une seule frange qui rappelle la statue féminine assise, que nous
avons trouvée en I96020. Cette sculpture se distingue des autres bustes féminins de
Palmyre par le traitement de la draperie transparente comme si elle était humide,
collante presque, qui laisse voir le corps, les deux seins et même le nombril. L’ar-
rangement des plis, très réaliste et taillé profondément, rappelle le travail en marbre21.
Cette sculpture rappelle plutôt l’oeuvre d’un sculpteur grec de l’époque d’Hadrien,
basée sur la tradition de l’art du IVe siècle avant n. è. qu’un produit d’atelier palmy-
rénien. L’attitude du personnage n’est pas fréquente dans l’art funéraire palmyrénien.
Début du IIe siècle.
Trouvé le 1er et le 6 mai dans les fondations du mur de la Grande Porte au Sud
de l’entrée.
19 Palmyre II, p. 172, fig. 190.
20 Palmyre II, p. 148 et suiv., fig. 163.
21 cf. grande statue d’une femme provenant de la région Lattakieh, S. Abdul Hak, Catalogue du
Département des Antiquités gréco-romaines au Musée de Damas, Damas 1951, pl. XXXII.