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Panofka, Theodor
Recherches sur les véritables noms des vases grecs et sur leurs différens usages — Paris, 1829

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https://doi.org/10.11588/diglit.5374#0014
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( i3)
cette espèce de célébé qui est d'une plus petite dimension. Cependant nous n'ignorons
nullement que le célébeion existait antérieurement au vase que nous appelons
célébé et qui nous paraît, pour ainsi dire, une amélioration de la forme plébéienne
du vase primitif.

XXII. THERMOPOTIS (0EPMOIIOTI2). PL. V, 21.

La thermopotis est un vase destiné aux boissons cbaudes; il est évident qu'en
mettant un petit réchaud avec du charbon au-dessous de ce vase, on augmentait ou l'on
conservait la chaleur des boissons contenues dans sa partie supérieure. Les deux trous
que l'on observe dans la partie inférieure servaient à faire sortir la fumée et prouvent
évidemment que cette partie, même en retournant le vase, ne pouvait recevoir un
liquide. Quant à sa forme, Pamphile (1) la compare avec raison à celle de la
célébé, qui, d'après Hesycbius (2), servait également aux boissons chaudes; ni
l'une ni l'autre ne pouvait, par conséquent, se passer d'un couvercle (3). Les
habitans de l'île de Crète appelaient la thermopotis, anaphaia^^ les Lacédémoniens
scambis (5). Celle dont nous publions la forme, trouvée dans un tombeau à Égine,
fait actuellement partie du Musée Blacas : nous ne nous rappelons pas d'avoir vu
un vase pareil dans aucune autre collection de vases,

XXIII. STAMNOS (2TAMN02). PL. ffi, a3.

Le stamnos est une amphore destinée à contenir le vin (1). Une belle peinture
de vase (pi. VII, 2), au Musée de Naples *, nous fait connaître qu'il servait au
même usage que le cratère. D'après le témoignage d'Hesychius (2), il existait aussi
des stamnos remplis d'huile que l'on donnait pour prix aux éphèbes.

La comparaison que le même lexicographe (3) fait du stamnos avec Fhydrie ou
calpis, le calathos, la crossos (4) et le lecythos, suffit pour confirmer la dénomination
de stamnos appliquée à cette forme de vase. Nous ajouterons encore le témoignage
d'Aristophane (5), qui propose de remplacer un marchepied par la tête d'un stamnos
cassé : cette expression se rapporte à la partie supérieure du stamnos, qui est
voisine de l'embouchure. Le scoliaste du comique grec cite une locution
analogue, le credemnon du pithos, qui vient à l'appui de notre opinion. Hesychius
vante les stamnos de Thasos (6).

XXIV. STAMNION (2TAMNION).

Le même Hesychius (1) explique le stamnion, en le considérant comme un
cados, un choidion et un lagynos. Aristophane (2) nous apprend que pendant le
repas on le suspendait quelquefois à un clou du lambris pour l'avoir près de soi
en cas de besoin.

* Gerhard imd Panofka Neap. Antik. B. I, S. 363.
 
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