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https://doi.org/10.11588/diglit.23493#0232
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Graveurs allemands du XVe. siècle.
113. La Vierge debout sur le croissant. Elle est vue
de face, la tête un peu tournée vers la droite et porte sur le bras
gauche l'enfant Jésus, nu, dont elle tient les pieds de la main droite.
Une auréole de flammes l'entoure. En haut planent deux petits anges
qui tiennent une couronne au-dessus de sa tête; au-dessous un frag-
ment de rosace d'architecture gothique. Pièce d'un faible dessin, l'aile
de l'ange, à droite, dépasse le trait de bordure. H. 3 p. 5 1. L. 2 p. 6 1.
114. Estampe votive en l'honneur de la Vierge, de l'an
14S8. Riche composition en 24 compartiments. En bas et au milieu,
on voit la Vierge debout sur un terrain couvert de gazon, tenant l'en-
fant Jésus dans les bras et entourée d'une auréole de flammes «t d'un
rosaire. Dans un des compartiments de gauche est agenouillé un car-
dinal qui montre la Vierge et, debout derrière lui, le pape Innocent VIII,
un empereur et des rois. Vis-à-vis, à droite, un jeune homme en
habit laïque, pareillement agenouillé, de la bouche duquel sort une
fleur et, derrière lui, quatre hommes dont le plus avancé le menace
d'un poignard. Au-dessus de ce sujet est écrit : mi rue il lu m mtlttUîtt.
Dans le compartiment au-dessus, deux anges tiennent une couronne
de roses. Dans quatre autres compartiments, aux côtés, on voit St. Do-
minique, St. Thomas d'Aquin, St. Pierre le martyr et Ste. Catherine.
La moitié supérieure de l'estampe est divisée en 15 compartiments,
cinq à cinq, avec les sujets suivants: L'annonciation, la Visitation, la
nativité, la circoncision et Jésus parmi les docteurs. — Jésus au jardin
des oliviers, la flagellation, le Christ bafoué, le portement de croix et
Jésus en croix. — La résurrection, l'ascension, la descente du St. Es-
prit, la mort de la Vierge et son couronnement. Dans la marge du
bas on lit: S. fnutrisc" 5. îmiitcnic' (3ï>s) 1488. Cette gravure,
presque au contour, est très - médiocre de dessin et parait être un
travail de la basse Allemagne ou des Pays-Bas. La planche à été
apportée d'Espagne à Bruxelles par l'ingénieur allemand Mr. Meul-
hausen, et fut acquise pour la bibliothèque royale. Le revers a étë
couvert d'une peinture à l'huile qui parait être une mauvaise copie
d'après un bon original mais qui nous a conservé du moins la gravure
dont on a tiré quelques épreuves. IL 12 p. 4 1. L. 10 p.
115. La Vierge de douleurs. Dans un cercle, terminé en
haut par trois pignons surmontés chacun d'une llèche gothique, se
trouvent sept médaillons dont le plus grand, au milieu, représente la
mère de douleurs agenouillée devant le corps du Sauveur et le cœur
percé de sept glaives. Derrière elle deux saintes femmes. Les six
Graveurs allemands du XVe. siècle.
113. La Vierge debout sur le croissant. Elle est vue
de face, la tête un peu tournée vers la droite et porte sur le bras
gauche l'enfant Jésus, nu, dont elle tient les pieds de la main droite.
Une auréole de flammes l'entoure. En haut planent deux petits anges
qui tiennent une couronne au-dessus de sa tête; au-dessous un frag-
ment de rosace d'architecture gothique. Pièce d'un faible dessin, l'aile
de l'ange, à droite, dépasse le trait de bordure. H. 3 p. 5 1. L. 2 p. 6 1.
114. Estampe votive en l'honneur de la Vierge, de l'an
14S8. Riche composition en 24 compartiments. En bas et au milieu,
on voit la Vierge debout sur un terrain couvert de gazon, tenant l'en-
fant Jésus dans les bras et entourée d'une auréole de flammes «t d'un
rosaire. Dans un des compartiments de gauche est agenouillé un car-
dinal qui montre la Vierge et, debout derrière lui, le pape Innocent VIII,
un empereur et des rois. Vis-à-vis, à droite, un jeune homme en
habit laïque, pareillement agenouillé, de la bouche duquel sort une
fleur et, derrière lui, quatre hommes dont le plus avancé le menace
d'un poignard. Au-dessus de ce sujet est écrit : mi rue il lu m mtlttUîtt.
Dans le compartiment au-dessus, deux anges tiennent une couronne
de roses. Dans quatre autres compartiments, aux côtés, on voit St. Do-
minique, St. Thomas d'Aquin, St. Pierre le martyr et Ste. Catherine.
La moitié supérieure de l'estampe est divisée en 15 compartiments,
cinq à cinq, avec les sujets suivants: L'annonciation, la Visitation, la
nativité, la circoncision et Jésus parmi les docteurs. — Jésus au jardin
des oliviers, la flagellation, le Christ bafoué, le portement de croix et
Jésus en croix. — La résurrection, l'ascension, la descente du St. Es-
prit, la mort de la Vierge et son couronnement. Dans la marge du
bas on lit: S. fnutrisc" 5. îmiitcnic' (3ï>s) 1488. Cette gravure,
presque au contour, est très - médiocre de dessin et parait être un
travail de la basse Allemagne ou des Pays-Bas. La planche à été
apportée d'Espagne à Bruxelles par l'ingénieur allemand Mr. Meul-
hausen, et fut acquise pour la bibliothèque royale. Le revers a étë
couvert d'une peinture à l'huile qui parait être une mauvaise copie
d'après un bon original mais qui nous a conservé du moins la gravure
dont on a tiré quelques épreuves. IL 12 p. 4 1. L. 10 p.
115. La Vierge de douleurs. Dans un cercle, terminé en
haut par trois pignons surmontés chacun d'une llèche gothique, se
trouvent sept médaillons dont le plus grand, au milieu, représente la
mère de douleurs agenouillée devant le corps du Sauveur et le cœur
percé de sept glaives. Derrière elle deux saintes femmes. Les six