Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
4

Avant-propos.

La troisième période de l'art de la gravure en Italie commence
avec les maîtres de l'école de Mantoue qui se sont formés sous Jules
Romain. A cette division se rattachent les oeuvres de plusieurs ar-
tistes de la haute Italie, celles du Parmesan, de Martin Rota, etc. Nous
y ajoutons également les gravures de l'école de Fontainehleau, en ter-
minant la période par la description des gravures sur bois en clair-
obscur, mentionnées par Bartsch dans le XII. volume de son ouvrage.

En tête de l'oeuvre de chaque maître, nous avons cherché, en nous
appuyant sur des documents authentiques, à donner une courte notice
de sa vie et de sa carrière d'artiste, en complétant ou corrigeant au
besoin les indications données à ce sujet par Bartsch, dont nous n'avons
pu toujours suivre la marche quand il s'est agi de distribuer les gra-
vures italiennes par écoles. C'est ainsi que nous avons remis à leur place
plusieurs gravures attribuées à des maîtres anonymes, qui appartenaient
évidemment à des maîtres ou à des écoles connues. Nous avons accom-
pagné les descriptions de Bartsch, dans cette première partie de son ou-
vrage, de remarques qui justifient les changements que nous avons pu
y apporter.

Cet écrivain, en suivant l'exemple déjà donné par Mariette, a
cru devoir réunir, dans un même catalogue, l'oeuvre de Marc-Antoine
à celle d'Agostino Veneziano et de Marc de Bavenne, ainsi cpie de
plusieurs élèves ou imitateurs inconnus du graveur bolonais. Ce pro-
cédé, entre autres inconvénients, avait celui d'induire en erreur sur
les productions de chacun de ces maîtres, et se trouvait en contradic-
tion avec le plan général suivi par nous, de décrire l'oeuvre de chaque
maître distinctement et à part. Il était d'autant plus indispensable de
suivre cet ordre pour Marc-Antoine, que ce graveur a non-seulement
copié d'après Raphaël; Jules Romain, Michel-Ange et Bandinelli, mais
qu'il a reproduit plusieurs de ses propres inventions, ce qui n'a point
été le cas pour ses élèves ou ses imitateurs qui, tout en ayant une
certaine analogie dans la manière avec l'oeuvre du maître, en diffèrent
par le talent d'abord, par mille autres particularités ensuite. C'est
pour cette raison et en réfléchissant qu'Agostino Veneziano, après
s'être établi à Venise, y a fait école, que nous avons divisé ce cha-
pitre en trois parties, sous les noms des trois maîtres déjà cités, en
rejetant dans une quatrième l'oeuvre des maîtres anonymes formés
à leur école.

Nous avons dû également nous éloigner de Bartsch dans la des-
cription de l'oeuvre de Nicoletto da Modena et de Reverdino, que nous
 
Annotationen