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Ecole Florentine.

Baccio Bal «Uni et Sandre Bot tir «'lis.
(Bartsch XIII. 158 — 200 et 142.)

Dans la partie historique de notre ouvrage, à propos des origines
tle la gravure sur cuivre et des plus anciens maîtres qui se sont exer-
cés dans cet art, nous avons fait voir comment Maso Finiguerra fit
pour son propre usage quelques empreintes sur papier des nielles
qu'il avait exécutées, et cela vers 1450 et comment dix ans plus tard
Baccio Baldini, né à Florence en 1436, fut poussé par cette découverte
à graver sur cuivre afin de multiplier ses dessins et en tirer profit
en les vendant. Nous avons ajouté que les plus anciennes gravures
de ce maître avec une date sont de 1465 et qu'au dire de Vasari,
elles sont d'un dessin très-faible jusqu'à ce que s'étant mis en rap-
port avec Sandro Botticelli, excellent orfèvre et qui fut peintre depuis,
celui-ci lui fournit beaucoup de dessins pour la gravure. Nous avons
vu également que ces rapports entre les deux artistes ne purent avoir
lieu avant 1470, puisque Sandro Botticelli, d'après la déclaration de
son père Alexandre, naquit en 1457. Nous ne pouvons donc que ren-
voyer à ce que nous avons déjà dit à cet égard et aux documents qui
prouvent ce que nous avons avancé.

Sandro Botticelli d'ailleurs, comme nous l'avons également déjà
dit, a gravé lui-même beaucoup sur cuivre et ses travaux en ce genre
se distinguent très-aisément par une plus grande entente de dessin,
surtout dans les contours. Ce qui le distingue entre autres de Baccio
Baldini c'est qu'il emploie souvent la pointe froide, surtout dans ses
hachures obliquement croisées comme le firent pareillement les anciens
 
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