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https://doi.org/10.11588/diglit.23496#0176
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Ecole de Lombardie el de Padoue.
On doit conclure de tout ceci que Giulio était artiste de profes-
sion également distingué dans plusieurs branches, puisqu'il était re-
nommé comme graveur en creux. Nous en trouvons une preuve dans
le testament d'Aide le vieux, mort à Venise le 6 Février 1516, où
le célèbre imprimeur enjoint de ne faire tailler les matrices pour un
nouveau caractère italique, à personne autre que Giulio Campagnola
„genio a niuno secondo ed incisore insigne".1) Ajoutons
qu'il n'a pas eu seulement la renommée d'avoir été un des graveurs
les plus délicats de son époque, mais qu'il a également été le premier
à introduire dans ses ouvrages le pointillé au maillet, opus Mallei,
et cela avec un effet des plus heureux.
Observations au Catalogue de Bartsch.
1. La Nativité. Nous avons déjà fait remarquer, dans l'article
précédent, que Bartsch se trompant sur la signature de cette pièce,
l'avait lue F. I. CA (fecit Julius Campagnola), tandis que la gravure en
question doit être attribuée à un artiste encore inconnu de la même
famille.
2. Jésus et la Samaritaine. La composition de cette gra-
vure rappelle tellement le style du Giorgione que nous n'hésitons pas
à lui en attribuer le dessin.
3. St. Jean Baptiste. CeLte gravure a été faite d'après un
dessin de Jean Bellin dont s'est servi également Girolamo Mocetto.
4. Ganimède. Le paysage dans cette pièce est emprunté à
celui de la Vierge au Singe d'A. Durer. Le travail très-fin du
burin n'est point entremêlé de pointillé.
5. Le jeune berger. La composition de cette pièce est du
Giorgione. Le Musée britannique possède une épreuve d'artiste tra-
vaillée à la pointe froide avant l'emploi du maillet.
7. Le vieux berger. Cette pièce est signée, dans le haut,
$ et on n'en trouve point de premières épreuves sans le mono-
gramme. Bartsch décrit deux copies de cette gravure, par Agostino
Veneziano; nous en connaissons une troisième d'un anonyme, en contre-
1) Voyez Renouard, Annales des Aides, p. 33 — 40. — Ebert, I,— Panizzi,
„Chi era Fraacesco da Bologna." Londres 1858. p. 15.
Ecole de Lombardie el de Padoue.
On doit conclure de tout ceci que Giulio était artiste de profes-
sion également distingué dans plusieurs branches, puisqu'il était re-
nommé comme graveur en creux. Nous en trouvons une preuve dans
le testament d'Aide le vieux, mort à Venise le 6 Février 1516, où
le célèbre imprimeur enjoint de ne faire tailler les matrices pour un
nouveau caractère italique, à personne autre que Giulio Campagnola
„genio a niuno secondo ed incisore insigne".1) Ajoutons
qu'il n'a pas eu seulement la renommée d'avoir été un des graveurs
les plus délicats de son époque, mais qu'il a également été le premier
à introduire dans ses ouvrages le pointillé au maillet, opus Mallei,
et cela avec un effet des plus heureux.
Observations au Catalogue de Bartsch.
1. La Nativité. Nous avons déjà fait remarquer, dans l'article
précédent, que Bartsch se trompant sur la signature de cette pièce,
l'avait lue F. I. CA (fecit Julius Campagnola), tandis que la gravure en
question doit être attribuée à un artiste encore inconnu de la même
famille.
2. Jésus et la Samaritaine. La composition de cette gra-
vure rappelle tellement le style du Giorgione que nous n'hésitons pas
à lui en attribuer le dessin.
3. St. Jean Baptiste. CeLte gravure a été faite d'après un
dessin de Jean Bellin dont s'est servi également Girolamo Mocetto.
4. Ganimède. Le paysage dans cette pièce est emprunté à
celui de la Vierge au Singe d'A. Durer. Le travail très-fin du
burin n'est point entremêlé de pointillé.
5. Le jeune berger. La composition de cette pièce est du
Giorgione. Le Musée britannique possède une épreuve d'artiste tra-
vaillée à la pointe froide avant l'emploi du maillet.
7. Le vieux berger. Cette pièce est signée, dans le haut,
$ et on n'en trouve point de premières épreuves sans le mono-
gramme. Bartsch décrit deux copies de cette gravure, par Agostino
Veneziano; nous en connaissons une troisième d'un anonyme, en contre-
1) Voyez Renouard, Annales des Aides, p. 33 — 40. — Ebert, I,— Panizzi,
„Chi era Fraacesco da Bologna." Londres 1858. p. 15.