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Pausanias <Periegeta>
Pausanias, Ou Voyage Historique De La Grèce (Band 1) — Paris, 1731 [Cicognara, 2698-1]

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https://doi.org/10.11588/diglit.910#0362
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îii . P,a us a ni as., Livre IV.
sa femme donne le nom de Messenie à tout le pays. Auffl r
il bâtit plusieurs villes & entr'autres Andanie dont il ggw
capitale de sori royaume ; car avant que les Thebains eussei*
défait les Lacédémoniens à Leuclres, & qu'ensuite ils eiuTe^
bâti, sous Itliome la ville, de Messene qui subsiste encore à pré'
sent, je ne crois pas qu'il y eût aucune ville de ce nom. Q'M
une conjecture que je tire particulièrement des poëmes d'Ho
mère ; car dans l'Iliade ce poëte faisant le dénombrement
des troupes qui étoient venues au siége de Troye , nomme
les villes quiavoient envoyé du secours, Pylos, Arène plu.
sleurs autres , &ne fait nulle part mention de Messene- dans
l'Odyssee il donne à entendre que les Messéniens composoienc
alors non une ville , mais une nation, quand il dit qu'Ulysse
alla en MesTénie redemander trois cent moutons que les
Messéniens avoient enlevez dans Ithaque. Mais il s'explique
encore plus nettement, lorsqu'en parlant de l'arc dont Iphi.
tus avoit fait prélent à Ulyssè chez Orsiloque , il dit que ces
deux héros s'étoient rencontrez dans la Messenie. En effet
Orsiloque demeuroit à Phéres ville de la Messenie , & le
poëte nous l'apprend lui-même en racontant le voyage de
Pisistrate & de Télémaque à la cour de Ménélas.
A Phéres arrivez ils vont chez Dioclès,
Digne fils d'Orsiloque.
Les premiers donc qui ayent régné dans cette contrée, ce sont
Polycaon fils de Lélex, & Messene femme de Polycaon ; ce
fut même à cette princessè que Caucon venant d'Eleusis ap-,
porta le culte & les cérémonies des [i] grandes déesses. Qui-
con étoit [i] fils dé Célénus & petit-fils de Phlyus. Quanta
Phlyus , les Athéniens le disent fils de la terre ; ce qui s'ac-
corde avec l'hymne que Musée a faite pour les Lycomédes
[3] en l'honneur de Cerès. Plusieurs années après Caucon,
[1] Des grandes déesses. C'est ainsi Çlinus un nom propre ; cependant ce
que les Grecs appelloient Cerès & n'est qu'une épithete qui ngnifie'»-
Proserpine. . ' clyti, iltustre ; en sorte que f"
. si] Fils de Célénus. Amasée fait «W.veulent.seulement. diresifF
Caucon, sils deClinus, mais c'est sur sils de Phlyus. , t
un fondement trop léger. On en va [3] Pont- les Lycomédes. W
juger.Dansuneinscriptionenversque en parle dans un autre endroit. U ■
rapporte Pausanias , il y a au 4= vers qu'àchercher ce mot à la table, 0
stoâttu *a<<»<?. Amasée fait de ««(>"» ' trouvera l'explication.
 
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