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https://doi.org/10.11588/diglit.911#0331
Voyage d e- i. a Be'ot i e. »i.7
pour le collier d'Eriphyle, il ne dit point qu'il fût d'or & de
pierres précieuses. D'où je conclus que de tous les ouvragés
de Vulcain , le sceptre que l'on garde à Chéronée est le (eul
qui nous soit resté, '
Au-dessus de la ville il y a un endroit fort escarpé, qu'ils
nomment Pétraque, & où ils disent que.Rhéa trompa Satur-
ne en lui préfentant une pierre au lieu du petit Jupiter qu'elle
avoit mis au monde. On voit sur le sommet de la montagne
une statuë de Jupiter de moyenne grandeur. Il se fait à Ché-
ronée une espece d'onguent composé de roses , de lys , de
Narcisses & d'Iris, qui est très-bon.pour les douleurs derhu-
matisme. Il s'y en fait encore un autre avec des rofes, qui
défend le bois contre les vers & contre la pouriture ; & l'on
en frote les statuës pour les conserver. L'Iris est une plante
qui naît dans-les marécages ; elle est à peu près de la gran-
deur du lys, mais la sseur n'en est ni si blanche, ni d'une odeur
si forte.'
Fin du neuvième Livre.
R.riij