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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0029
ORDRE DES CISTINÉES.
L'ordre des Çistinées, comme l'ordre des Tamariscinees, ne comprend
qu'un petit nombre de genres dont deux au moins, les Cistus et les
Helianthemum, sont cultivés dans tous les jardins de botanique. C'est sur
plusieurs espèces de ces deux genres que mes observations ont été faites, et
comme ces plantes fleurissent presque toute l'année, on pourra toujours,
quelle que soit la saison, vérifier l'exactitude des faits que je vais exposer.
Inflorescence. Calice. Le calice des Cislus se compose de cinq sépales
qui naissent successivement, se disposent en préfloraison quinconciale et
restent toujours libres jusqu'à la base. La fleur est terminale et accompagnée
de deux bractées latérales opposées. Si l'on cherche la position des sépales
par rapport à ces bractées, on remarque que les sépales 1 et 2 alternent avec
elles, tandis que les sépales 3 et 5, d'une part, et le sépale k, de l'autre,
leur sont superposés. Le calice des Cistus peut donc être considéré comme
composé de deux paires de sépales dont l'inférieure alterne avec la der-
nière paire de bractées, et dont la supérieure, en croix avec l'inférieure,
a un sépale dédoublé en deux autres qui forment les sépales 3 et 5. Par
suite, le sépale 3, étant le résultat d'un dédoublement de la paire supérieure
de sépales, doit être à peine plus grand que les sépales supérieurs et beau-
coup plus petit que les sépales inférieurs 1 et 2. C'est en effet ce qui a lieu.
Dans les Helianthemum, la (leur est souvent opposilifoliéc et l'inllores-
cence est une cyme unipare scorpioïde. Les sépales, au lieu d'être égaux
comme dans les Cistus au moment de l'épanouissement de la fleur, sont
très inégaux. Il y en a deux petits, ce sont les sépales 1 et 2; et trois
grands, ce sont les sépales 3, h et 5. Si l'on recherche la position des
sépales par rapport à la bractée mère , on remarque qu'après avoir produit
une bractée secondaire latérale, l'axe floral donne naissance d'abord à deux
sépales, dont l'un est antérieur et l'autre postérieur, et qui, originairement
plus grands que les autres, comme les premiers nés, deviennent prompte-
ment plus étroits et plus petits; puis à trois autres, dont un est diamétrale-
ment opposé à la bractée secondaire latérale et dont deux lui sont superpo-
• ses. Cette bractée secondaire latérale produit à son tour dans son aisselle
un axe floral qui semble n'être que la continuation du premier, parce que
L'ordre des Çistinées, comme l'ordre des Tamariscinees, ne comprend
qu'un petit nombre de genres dont deux au moins, les Cistus et les
Helianthemum, sont cultivés dans tous les jardins de botanique. C'est sur
plusieurs espèces de ces deux genres que mes observations ont été faites, et
comme ces plantes fleurissent presque toute l'année, on pourra toujours,
quelle que soit la saison, vérifier l'exactitude des faits que je vais exposer.
Inflorescence. Calice. Le calice des Cislus se compose de cinq sépales
qui naissent successivement, se disposent en préfloraison quinconciale et
restent toujours libres jusqu'à la base. La fleur est terminale et accompagnée
de deux bractées latérales opposées. Si l'on cherche la position des sépales
par rapport à ces bractées, on remarque que les sépales 1 et 2 alternent avec
elles, tandis que les sépales 3 et 5, d'une part, et le sépale k, de l'autre,
leur sont superposés. Le calice des Cistus peut donc être considéré comme
composé de deux paires de sépales dont l'inférieure alterne avec la der-
nière paire de bractées, et dont la supérieure, en croix avec l'inférieure,
a un sépale dédoublé en deux autres qui forment les sépales 3 et 5. Par
suite, le sépale 3, étant le résultat d'un dédoublement de la paire supérieure
de sépales, doit être à peine plus grand que les sépales supérieurs et beau-
coup plus petit que les sépales inférieurs 1 et 2. C'est en effet ce qui a lieu.
Dans les Helianthemum, la (leur est souvent opposilifoliéc et l'inllores-
cence est une cyme unipare scorpioïde. Les sépales, au lieu d'être égaux
comme dans les Cistus au moment de l'épanouissement de la fleur, sont
très inégaux. Il y en a deux petits, ce sont les sépales 1 et 2; et trois
grands, ce sont les sépales 3, h et 5. Si l'on recherche la position des
sépales par rapport à la bractée mère , on remarque qu'après avoir produit
une bractée secondaire latérale, l'axe floral donne naissance d'abord à deux
sépales, dont l'un est antérieur et l'autre postérieur, et qui, originairement
plus grands que les autres, comme les premiers nés, deviennent prompte-
ment plus étroits et plus petits; puis à trois autres, dont un est diamétrale-
ment opposé à la bractée secondaire latérale et dont deux lui sont superpo-
• ses. Cette bractée secondaire latérale produit à son tour dans son aisselle
un axe floral qui semble n'être que la continuation du premier, parce que