DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0058
ORDKE DES IIKHMANAILKS.
L'inflorescence de VHermannia denwlata, que j'ai étudiée plus particu-
lièrement, est assez difficile à déterminer. Ce sont plusieurs axes qui naissent,
les uns des autres, sur deux rangs, comme dans une grappe seorpioïde;
mais chacun d'eux, outre la (leur qui le termine, porto une seconde (leur
plus jeune.
Calice. Comme dans les Malvacéés et les Lasiopétalécs, le calice se com-
pose de cinq sépales qui naissent successivement dans l'ordre quinconeial
et se disposent dans le bouton en prédoraison valvairc. Libres d'abord, ils
deviennent plus tard connés à leur base et forment un calice quinqué-
partie. Lorsqu'on cherche leur position par rapport à la bradée mère, on
remarque que les sépales 1 et 2 sont latéraux, que les sépales 3 et 5 sont
antérieurs, et le sépale k postérieur.
Corolle. Les pétales naissent ensuite. Ce sont cinq petits mamelons qui
apparaissent en même temps et qui alternent avec les sépales. Ils grandissent
fort peu pendant longtemps; ce n'est guère que quand les étamincs ont
leurs anthères complètement formées, peu de temps avant l'épanouisse-
ment de la fleur, qu'ils s'allongent et prennent leurs dimensions réelles.
Dans le bouton, ils sont en préfloraison contournée.
Androcée. Cinq étamincs constituent à elles seules l'androcée. Elles sont
superposées aux pétales et sur un cercle plus élevé : ce sont, à l'origine,
cinq petits mamelons arrondis qu'un sillon longitudinal parcourt bientôt à
l'extérieur, de manière à indiquer les deux loges de l'anthère. Chacune de
ces deux loges est ensuite sillonnée de nouveau par une ligne longitudinale
qui sera la ligne de déhiscence. Celte nouvelle ligne est extérieure comme
la première, et par suite les anthères sont extrorses. Dans leurs évolu-
tions, les deux loges croissent plus que le connectif qui les réunit. L'an-
thère développée est alors bifurquée, chacune des branches de celle bifur-
cation étant produite par une des loges de l'anthère.
Pistil. Contrairement à ce qui a lieu dans les Malvacéés, les Stereulia-
cées et les Lasiopétalécs, les cinq mamelons qui, à l'origine, représentent
le pistil, sont alternes avec les étamincs, et par suite avec les pétales. En
cela, les Hermanniées se rapprochent des Dbmbeyacées el des Bombaeées,
L'inflorescence de VHermannia denwlata, que j'ai étudiée plus particu-
lièrement, est assez difficile à déterminer. Ce sont plusieurs axes qui naissent,
les uns des autres, sur deux rangs, comme dans une grappe seorpioïde;
mais chacun d'eux, outre la (leur qui le termine, porto une seconde (leur
plus jeune.
Calice. Comme dans les Malvacéés et les Lasiopétalécs, le calice se com-
pose de cinq sépales qui naissent successivement dans l'ordre quinconeial
et se disposent dans le bouton en prédoraison valvairc. Libres d'abord, ils
deviennent plus tard connés à leur base et forment un calice quinqué-
partie. Lorsqu'on cherche leur position par rapport à la bradée mère, on
remarque que les sépales 1 et 2 sont latéraux, que les sépales 3 et 5 sont
antérieurs, et le sépale k postérieur.
Corolle. Les pétales naissent ensuite. Ce sont cinq petits mamelons qui
apparaissent en même temps et qui alternent avec les sépales. Ils grandissent
fort peu pendant longtemps; ce n'est guère que quand les étamincs ont
leurs anthères complètement formées, peu de temps avant l'épanouisse-
ment de la fleur, qu'ils s'allongent et prennent leurs dimensions réelles.
Dans le bouton, ils sont en préfloraison contournée.
Androcée. Cinq étamincs constituent à elles seules l'androcée. Elles sont
superposées aux pétales et sur un cercle plus élevé : ce sont, à l'origine,
cinq petits mamelons arrondis qu'un sillon longitudinal parcourt bientôt à
l'extérieur, de manière à indiquer les deux loges de l'anthère. Chacune de
ces deux loges est ensuite sillonnée de nouveau par une ligne longitudinale
qui sera la ligne de déhiscence. Celte nouvelle ligne est extérieure comme
la première, et par suite les anthères sont extrorses. Dans leurs évolu-
tions, les deux loges croissent plus que le connectif qui les réunit. L'an-
thère développée est alors bifurquée, chacune des branches de celle bifur-
cation étant produite par une des loges de l'anthère.
Pistil. Contrairement à ce qui a lieu dans les Malvacéés, les Stereulia-
cées et les Lasiopétalécs, les cinq mamelons qui, à l'origine, représentent
le pistil, sont alternes avec les étamincs, et par suite avec les pétales. En
cela, les Hermanniées se rapprochent des Dbmbeyacées el des Bombaeées,