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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0063

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ORDRE DES CORIARIÉES.

La place que les Coriariées doivent occuper dans la classification générale
a toujours embarrassé les bofanisles, et M. Brongniart ne les range qu'avec
doute dans sa classe des Géranioï'dées à côté des Oxalidées. Comme je suis,
autant que possible, l'ordre établi dans le jardin du Muséum, je vais exposer
ici l'organogénie des Coriariées, sauf à dire quelques mois sur leurs affinités
avec les Oxalidées à la suite de ce dernier groupe. ( Voy. p. 56.)

Inflorescence. Calice. L'inflorescence du Coriaria myrtifolia est une
grappe. A l'aisselle de chaque bractée naît une fleur accompagnée de deux
bractées secondaires, l'une à droite et l'autre à gauche. Les sépales sont au
nombre de cinq : ils apparaissent successivement sur l'axe floral et se dis-
posent en préfloraison quinconciale. Deux sont latéraux et plus petits que
les autres : ce sont les sépales h et 5 ; deux sont antérieurs, ce sont les
sépales i et 3 ; enfin le sépale 2 est postérieur. Ces sépales restent toujours
libres jusqu'à la base et forment un calice polypbylle.

Corolle. Cinq pétales constituent la corolle. Comme toujours, ce sont
cinq petits mamelons alternes avec les sépales, et qui se montrent tous à la
fois. Ils grandissent peu, ne se recouvrent jamais les uns les autres, mais
s'épaississent beaucoup après la floraison -, ils persistent à la base du fruit
et deviennent charnus. Ils ont si peu l'aspect de pétales que M. Decandolle,
dans son Prodromus, les considère comme des sépales, et que Bernard de
Jussieu, qui avait la même manière de voir, plaçait par suite ces plantes
dans les Atriplicées avec lesquelles elles n'ont aucun rapport.

Androcée. Les étamincs sont au nombre de dix et rangées sur deux ver-
licilles de cinq chacun. Le verticille superposé au calice apparaît le pre-
mier; le verticille superposé à la corolle n'apparaît qu'ensuite, et est plus
intérieur que l'autre. Bien que celle situation relative des deux verticilles
d'élamines semble toute naturelle, cependant elle mérite de fixer l'attention,
car c'est le contraire qui a lieu dans la plupart des autres fleurs diplosté-
tnonées, où le verticille d'étamines superposé à la corolle, tout en naissant
après l'autre, est néanmoins situé sur un cercle plus extérieur. Ces étamines
sont toujours libres jusqu'à la base et leurs anthères sont introrses.

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