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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0095

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ORDRE DES BALSAMINE ES.

La Balsamine est peut-être la plante sur la symétrie de laquelle les bo-
tanistes ont été le plus en désaccord. 11 faudrait plusieurs pages pour expo-
ser les diverses théories qui ont été émises. Ainsi, pour ne citer que les
principales, A.-L. de J ussieu attribue à celle (leur, avec les anciens auteurs,
un calice à deux sépales très petits, une corolle à quatre pétales dont l'infé-
rieur (1)est éperonné, le supérieur élargi en capuchon, et les deux latéraux
plus ou moins profondément bilobés. A l'époque où l'on attachait beaucoup
d'imporlance à la couleur des organes pour déterminer leur nature, cette
manière de voir avait sa raison d'être, car les deux petits sépales sont verts
dans plusieurs espèces, tandis que les quatre autres organes sont colorés.
Mais aujourd'hui qu'il est prouvé que le caractère de la coloration est de
peu de valeur, et que la situation respective des parties est le seul guide
certain pour découvrir leur nature, je suis étonné que cette opinion des
anciens botanistes soit encore professée par MM! Mèyer etSpach.

M .A ch. Richard avait d'abord admis que la fleur de la Balsamine a quatre
sépales et quatre pétales. Ses quatre sépales étaient les deux petits sépales
d'A.-L. de Jussieu, et les deux pétales inférieur et supérieur du même au-
teur. Ses quatre pétales étaient les deux pétales latéraux bilobés qu'il con-
sidérait comme quatre pétales soudes deux à deux. Depuis, dans son Précis
<le botanique, M. Ach. Richard a adopté l'opinion de Rœper.

Kuntb accepte l'interprétation primitive de M. Ach. Richard , mais en la
défigurant. Pour lui, en effet, comme pour M. Ach. Richard, le calice se
compose des deux petits sépales d'A.-L. de Jussieu et de ses deux pétales
inférieur et supérieur; mais il veut absolument y voir le type 5 au lieu du
type Zi, et alors il imagine que le pétale supérieur est formé de deux pétales
soudés ; la corolle se compose également des deux petits pétales latéraux
bilobés, qui sont quatre pétales soudés à deux, niais il ajoute qu'un cinquième
pétale a avorté.

* ^(1) À.-L. de Jussieu s'est trompé en considérant le côté éperonné de la fleur comme le
coté inférieur. L'éperon, comme je vais le dire, apparaît toujours sur le côté supérieur de
ia fleur.

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