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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0185
ORDRE DES STAPHYLÉACÉES.
Ç'esi Bartling (1) quia sépare les Staphylea îlesCelaslnts, près desquels
Adanson, A.-L. de Jùssieu et R. Brown les avaient placés pour en l'aire un
ordre à pari sous le nom de Stapkyléacées. J'examinerai ailleurs si les
caractères sur lesquels s'est appuyé Bartling sont assez importants pour
établir cette séparation, ainsi que l'admettent MM. Lindley et Brongriiarl,
et si cet ordre doit être conservé.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence du Staphylea pinnala, qui fleurit
chaque année en grande abondance partout, est une cyme bipare. Chaque
fleur naît à l'aisselle d'une bractée mère et est accompagnée de deux brac-
tées latérales fertiles. Les sépales sont au nombre de cinq ; ils naissent
successivement, se disposent dans le bouton en préfloraison quinconciale,
et sont toujours libres jusqu'à la base. Deux sont antérieurs, ce sont les
sépales 1 et 3 ; deux sont latéraux, ce sont les sépales k et 5 ; et le cin-
quième est postérieur, c'est le sépale 2.
Corolle. Cinq pétales constituent la corolle ; ils naissent tous à la Ibis,
et comme ils sont toujours très étroits, ils se recouvrent à peine dans le
boulon.
Androcée. Comme dans les Célastrinées, l'androcée ne se compose que
de cinq étamines rangées sur un seul verlicille et alternes avec les pétales.
Ces étamines naissent également toutes à la Ibis, se développent réguliè-
rement el ne présentent rien de particulier. Leurs anthères son! inlrorses,
biloculaircs, et s'ouvrent par deux l'entes longitudinales.
Pistil. Le pistil, à l'origine, est formé tantôt par deux, tantôt par trois
mamelons carpellaires. Quand il y en a deux seulement, l'un est antérieur
cl l'autre postérieur ; quand il y en a trois , deux sont antérieurs cl l'autre
postérieur. Ces deux ou trois mamelons sont d'abord distincts, mais ils
sont promptemenl counés à leur base, et il en résulte une corbeille dont le
bord a trois erénelures : cette corbeille', c'est le rudiment de l'ovaire; les
(4) Bartling, Ord. nat., 381
Ç'esi Bartling (1) quia sépare les Staphylea îlesCelaslnts, près desquels
Adanson, A.-L. de Jùssieu et R. Brown les avaient placés pour en l'aire un
ordre à pari sous le nom de Stapkyléacées. J'examinerai ailleurs si les
caractères sur lesquels s'est appuyé Bartling sont assez importants pour
établir cette séparation, ainsi que l'admettent MM. Lindley et Brongriiarl,
et si cet ordre doit être conservé.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence du Staphylea pinnala, qui fleurit
chaque année en grande abondance partout, est une cyme bipare. Chaque
fleur naît à l'aisselle d'une bractée mère et est accompagnée de deux brac-
tées latérales fertiles. Les sépales sont au nombre de cinq ; ils naissent
successivement, se disposent dans le bouton en préfloraison quinconciale,
et sont toujours libres jusqu'à la base. Deux sont antérieurs, ce sont les
sépales 1 et 3 ; deux sont latéraux, ce sont les sépales k et 5 ; et le cin-
quième est postérieur, c'est le sépale 2.
Corolle. Cinq pétales constituent la corolle ; ils naissent tous à la Ibis,
et comme ils sont toujours très étroits, ils se recouvrent à peine dans le
boulon.
Androcée. Comme dans les Célastrinées, l'androcée ne se compose que
de cinq étamines rangées sur un seul verlicille et alternes avec les pétales.
Ces étamines naissent également toutes à la Ibis, se développent réguliè-
rement el ne présentent rien de particulier. Leurs anthères son! inlrorses,
biloculaircs, et s'ouvrent par deux l'entes longitudinales.
Pistil. Le pistil, à l'origine, est formé tantôt par deux, tantôt par trois
mamelons carpellaires. Quand il y en a deux seulement, l'un est antérieur
cl l'autre postérieur ; quand il y en a trois , deux sont antérieurs cl l'autre
postérieur. Ces deux ou trois mamelons sont d'abord distincts, mais ils
sont promptemenl counés à leur base, et il en résulte une corbeille dont le
bord a trois erénelures : cette corbeille', c'est le rudiment de l'ovaire; les
(4) Bartling, Ord. nat., 381