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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0188
ORDRE DES PITTOSPORÉES.
Les Pittosporées sont des piaules de la Nouvelle-Hollande que R. Brown
a retirées des Rhamnées avec lesquelles on les avail confondues avant lui
pour en faire un ordre à part (Flinders Voy., II, 542 ). Deeandolle, dans
son Prodromus, conserva ce groupe et l'intercala entre les Polygalécs et
les Frankéniacées. Eridlicher, dans son Gênera plantarum, met les Pitto-
sporées en tête de sa classe des Frangulacées, immédiatement avant les
Slaphyléacées, tandis qu'elles sont à la fin de la classe des Célastroïdées,
immédiatement après les Staphyléacées, dans YÉnumération des plantes de
M. Brongniart. Enfin M. Lindley, dans son Veyetable Kingdom, les
range dans son alliance des Berborales entre les Ampélidées et les
Olacinées.
Plusieurs genres de cet ordre fleurissent au Muséum. Je citerai les Pitlo-
sporum, les BMardiera, les Sollya, les Bursaria; mais les Pittosporum
ont des fleurs qui s'épanouissent toutes presque en même temps, de sorte
qu'on ne peut faire leur organogénie florale qu'en les étudiant chaque jour
pendant six semaines, quelquefois même davantage, pour suivre toutes
leurs phases de développement. Les Sollya , au contraire , fleurissent
presque toute l'année, et par suite on trouve sur le même individu des
fleurs à toute époque et à tous les états de développement. Aussi est-ce sur
le Sollya fusiformis qu'ont été faites toutes les observations que je vais
exposer.
Inflorescence. L'inflorescence du Sollya fusiformis se compose d'une
fleur de première génération qui termine l'axe principal, et de deux
fleurs de seconde génération qui naissent à l'aisselle de bractées portées
par l'extrémité de cet axe principal. La fleur de première génération appa-
raît et s'épanouit la première ; les autres, étant toutes deux de même géné-
ration, sont d'autant plus jeunes qu'elles sont plus rapprochées de cette
fleur terminale.
Calice. Les sépales sont au nombre de cinq dans la fleur terminale
comme dans les autres ; ils naissent successivement dans l'ordre quincon-
Les Pittosporées sont des piaules de la Nouvelle-Hollande que R. Brown
a retirées des Rhamnées avec lesquelles on les avail confondues avant lui
pour en faire un ordre à part (Flinders Voy., II, 542 ). Deeandolle, dans
son Prodromus, conserva ce groupe et l'intercala entre les Polygalécs et
les Frankéniacées. Eridlicher, dans son Gênera plantarum, met les Pitto-
sporées en tête de sa classe des Frangulacées, immédiatement avant les
Slaphyléacées, tandis qu'elles sont à la fin de la classe des Célastroïdées,
immédiatement après les Staphyléacées, dans YÉnumération des plantes de
M. Brongniart. Enfin M. Lindley, dans son Veyetable Kingdom, les
range dans son alliance des Berborales entre les Ampélidées et les
Olacinées.
Plusieurs genres de cet ordre fleurissent au Muséum. Je citerai les Pitlo-
sporum, les BMardiera, les Sollya, les Bursaria; mais les Pittosporum
ont des fleurs qui s'épanouissent toutes presque en même temps, de sorte
qu'on ne peut faire leur organogénie florale qu'en les étudiant chaque jour
pendant six semaines, quelquefois même davantage, pour suivre toutes
leurs phases de développement. Les Sollya , au contraire , fleurissent
presque toute l'année, et par suite on trouve sur le même individu des
fleurs à toute époque et à tous les états de développement. Aussi est-ce sur
le Sollya fusiformis qu'ont été faites toutes les observations que je vais
exposer.
Inflorescence. L'inflorescence du Sollya fusiformis se compose d'une
fleur de première génération qui termine l'axe principal, et de deux
fleurs de seconde génération qui naissent à l'aisselle de bractées portées
par l'extrémité de cet axe principal. La fleur de première génération appa-
raît et s'épanouit la première ; les autres, étant toutes deux de même géné-
ration, sont d'autant plus jeunes qu'elles sont plus rapprochées de cette
fleur terminale.
Calice. Les sépales sont au nombre de cinq dans la fleur terminale
comme dans les autres ; ils naissent successivement dans l'ordre quincon-