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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0203
ORDRE DES FRANKËNIACÉES.
M*. Aug. Saint-Hilàjre"; dans son Mémoire : Sur les Plantes auxquelles
on attribue un placenta central libre (Me?». Mus., II, 122; XI, 61), a
montré que, dans le Frankenia pulverulenla, les ovules sont attachés aux
parois de l'ovaire et que cette piaule, par suite, doit rire retirée des
Caryophyllécs où Adanson et A.-L. de .Tussieu l'avaient placée pour devenir
le tj'pe d'un petit groupe, les Frankéniacées, qu'il faut ranger près des
Violàfiées, dbril les ovules naissent également sur des placentas pariétaux.
Le Frankenia pulverulenta fleurit chaque année en assez grande abon-
dance au Muséum; Cette année surtout, par suite des pluies continuelles du
mois de juin, il a offert une végétation tellement luxuriante qu'il m'a été
possible dé-terminer assez promptemenl des Observations que la petitesse
des fleurs, leur consislance toujours mucilagineusc lorsqu'elles sont jeunes,
cl la végétation languissante de la fleur, me rendaienl extrêmement diffi-
ciles les années précédentes.
inflorescence. L'inflorescence du Frankenia pulverulenta est une cyme
bipare. Chaque fleur naît à l'aisselle d'une feuille cl est accompagnée de
quatre autres feuilles dont deux sont latérales cl don! deux sont, l'une anté-
rieure eU'aulrc postérieure. Les deux feuilles latérales , qui apparaissent en
même temps, sont toujours fertiles, c'est-à-dire qu'elles donnent naissance
chacune à leur aisselle à un rameau. Il en résulle par suite deux rameaux
qui formenl une vraie dichotomie au centre de laquelle se trouve la Ileur,
flos in (licholomia. Les deux feuilles antérieure et postérieure, qui naissent
loules deux en même temps, n'apparaissent qu'après les deux feuilles lalé-
ralesi Elles sont toujours stériles. D'abord distinctes de ces feuilles laté-
rales, elles deviennent promptement connées avec elles , et l'ensemble de
ces quatre feuilles ainsi connées à leur base forme un sac qui enveloppe
la fleur cl les deux branches de la dichotomie. Ces feuilles, du reste, sont
dans le bourgeon en préfolMiori révolutive.
Calice. Les sépales sont au nombre de cinq. D'abord complètement
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M*. Aug. Saint-Hilàjre"; dans son Mémoire : Sur les Plantes auxquelles
on attribue un placenta central libre (Me?». Mus., II, 122; XI, 61), a
montré que, dans le Frankenia pulverulenla, les ovules sont attachés aux
parois de l'ovaire et que cette piaule, par suite, doit rire retirée des
Caryophyllécs où Adanson et A.-L. de .Tussieu l'avaient placée pour devenir
le tj'pe d'un petit groupe, les Frankéniacées, qu'il faut ranger près des
Violàfiées, dbril les ovules naissent également sur des placentas pariétaux.
Le Frankenia pulverulenta fleurit chaque année en assez grande abon-
dance au Muséum; Cette année surtout, par suite des pluies continuelles du
mois de juin, il a offert une végétation tellement luxuriante qu'il m'a été
possible dé-terminer assez promptemenl des Observations que la petitesse
des fleurs, leur consislance toujours mucilagineusc lorsqu'elles sont jeunes,
cl la végétation languissante de la fleur, me rendaienl extrêmement diffi-
ciles les années précédentes.
inflorescence. L'inflorescence du Frankenia pulverulenta est une cyme
bipare. Chaque fleur naît à l'aisselle d'une feuille cl est accompagnée de
quatre autres feuilles dont deux sont latérales cl don! deux sont, l'une anté-
rieure eU'aulrc postérieure. Les deux feuilles latérales , qui apparaissent en
même temps, sont toujours fertiles, c'est-à-dire qu'elles donnent naissance
chacune à leur aisselle à un rameau. Il en résulle par suite deux rameaux
qui formenl une vraie dichotomie au centre de laquelle se trouve la Ileur,
flos in (licholomia. Les deux feuilles antérieure et postérieure, qui naissent
loules deux en même temps, n'apparaissent qu'après les deux feuilles lalé-
ralesi Elles sont toujours stériles. D'abord distinctes de ces feuilles laté-
rales, elles deviennent promptement connées avec elles , et l'ensemble de
ces quatre feuilles ainsi connées à leur base forme un sac qui enveloppe
la fleur cl les deux branches de la dichotomie. Ces feuilles, du reste, sont
dans le bourgeon en préfolMiori révolutive.
Calice. Les sépales sont au nombre de cinq. D'abord complètement
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